le blog charnelcerebral

Aux paradis des yeux, deux elles, regards pleins de langueur et de timidité, qui se charment. " Elles savent apprécier la beauté dans ce qu’elle a d’éternel ". Cachant leur ardente volupté, cœurs palpitants, elles effleurent leur bouche de leurs lèvres sensuelles. Se murmurent amoureusement leurs chauds et doux désirs, et, se donnent un baiser d’amant, pleins de délices et de fièvres. Regards indécents, sourires obscènes, ne pouvant rester longtemps passives, leurs mains passionnées se caressent délicatement le mont de vénus. Leurs seins durcissent par tant de soleil sucré, de saveurs d'été. Elles câlinent leurs mamelons insolents dans la paume de leurs mains, chairs veloutées, plaisirs en devenir, folle envie d’elle, étreinte de flammes, deux coeurs qui se pâment, avec autant d’audace. Bien-être qui les envahit.

Couple ardent de grâce et de fraîcheur, de leur blanche poitrine, à leur ventre satiné, doux comme de la soie, chacune se repait de l’autre. Oeuvre de sappho, un doux feu court sous leur peau. Clair dessin de leurs nobles élégances qui s’enflamment. Emportées par les sens, amoureuse ivresse. Louves insatiables, tribadisme torride, où les mains et les langues sont reines, prenant leurs envols, le verbe et l'esprit n'ont plus loi. Devant, envers, tout contre, enlacées se courbent, se roulent en de subversifs mouvements érotiques et de somptueuses allégories. Corps inversés, s’accordant mutuellement plus d’aise, s’entrouvrent, dévoilant le cœur de leur féminité, elles se livrent leurs gémeaux secrets, parfum de candeur. Bouche sur lèvres intimes, langues agiles, expertes dans la moiteur de l’embrun, attouchements de douceur, fureurs d'incubes, souffles courts, reins cambrés. Ne retenant plus leurs émotions, soupirs itératifs, gémissements, comme autant d'échos semblables à des liturgies, la cyprine emplit les palais, coulées langoureuses d’une danse accomplie de la vie.

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Ven 30 mai 2008 Aucun commentaire