le blog charnelcerebral
Les drogues du viol les plus courantes sont le Rohypnol et le GHB.. Elles sont inodores, incolores et insipides, qui peuvent facilement être versées dans
un verre ou sur un aliment. Les symptômes apparaissent environ vingt minutes après la consommation et peuvent durer jusqu'à douze heures. La victime voit son jugement faussé, elle perd ses
inhibitions. Les symptômes sont confusion, difficulté à s’exprimer, manque de coordination des mouvements, confusion, parfois surexcitation, etc..
Les victimes donnent l'impression de collaborer avec l'agresseur. Elles ne gardent aucun souvenir des "événements".
Les femmes agressées n’ont aucun souvenir des événements, elles ne peuvent donc porter plaintes. De plus, pour les victimes, le fait de ne se souvenir de rien est une source d'angoisse
supplémentaire. Si tant est qu’elles s’en souviennent, elles se sentent coupables de ne pas avoir pu "résister", intentent une poursuite pénale. Elles craignent d'avoir contracté une maladie? le
VIH? Ce qui les confortent parfois dans le mutisme.
Pour porter plainte, il faut faire diligence et subir un test d'urine le plus tôt possible, car la drogue ne laisse aucune trace après une période de 12 à 48
heures.
Pour se protéger des drogues du viol, les femmes doivent toujours garder un œil sur leur verre, ne pas accepter de consommation dont on ignore la provenance et se
fier à son instinct dès qu'on a un doute (comme refuser de se faire raccompagner par quelqu'un avec qui on ne se sent pas à l'aise). Sortir en groupe et se surveiller les unes les autres. Si une
personne près de vous a un comportement soudainement exubérant ou inhabituel, ou semble plus ivre qu'elle ne devrait l'être, intervenez. Vaut mieux se tromper que de négliger de la protéger. Si
vous êtes seule et que vous sentiez un malaise, une désorientation ou une ivresse anormale, téléphonez à une personne proche.