le blog charnelcerebral
L’esprit bruine de visions perdues, indicibles pensées en voyage, volage, de visage en doux visage, qui
m’emportent à ce qui m’importe. Enfin, dans la recherche de ce que tu es et hais, révèle ce que je suis, ce que j’essuie. Le commencement est un silence comme un appel hermétique. Invalidité
émotionnelle muette, valet de cœur de la reine des piques. Eau qui dort dont il convient se méfier. Tu m’en songes jusqu’à l’expression lacrymale.
L’attente de la sagesse me semble utopique. Dans la lumière brûlant ce silence, se fait jour le charme érotique de ton atonie. Le cœur du temps adultère découvre tes secrets. A tes lèvres mes désirs, ta salive est vin de bohème. Sur ta pulpe de l’envie comme un grain de folie au bout de tes petits seins. Frôlements qui brûlent, fruits d’amour arrondis par une main divine, prennent plaisirs à la ronde. Savourant avec passion, au velours de ta peau, de longs préliminaires.
Par ma langue aux mille et une finesses, te baignant de chaleur. Par ton corps
en ignition, ta fleur expire, lentement, tendrement, son parfum. Il n'est de parfum plus enivrant que celui d'un sexe qui se nourrit de lumière. Hallali jusqu’à la lie, j’atténue tes impatiences
de mes ardeurs avec l’énergie du pur-sang. Dans l’ouverture de ton éternité, mon sexe pleure en gros sanglots et ton petit con se fait drôle par mâle en litanie. Notre corps exulte, notre âme
vibre.