le blog charnelcerebral

Calmant les masturbations oratoires, belle et rebelle, plus que moche et remoche, sensualité désinvolte descendant des éthers, vient à moi. Les sentiments habillent ses dernières pudeurs. Lune nue, magnificence, anse luminescente. Déposant mon regard sur son corps, je fléchis. Ma hampe ample, élevant son existence.


Attachée au serment, sans licence à nos peaux, son comportement ne peut être héréditaire puisqu’elle est sans gène. Clandestine, à gorge chaude, envie mon vit. En bouche, félicité du sentir, délicates perversités. Feu de pompier courre à éveiller le désir au si beau bas de soi. Elle manche beaucoup.


Sensible à son coté animal, qui éveille mes ardeurs, je glisse sur une cuisse de neige, gestes qui enchaînent et déchaînent la passion. Langue, en suggestion des expressions à son lys, s’éternise en son pur délice. Un con dansé d’une rare émotion. Rien n’a de sens dans l’un des sens.


L’amour est lié à la brume de la déraison, à corps perdu se prête plus que tout à des incompréhensions. Portée par les désirs, ses attitudes prennent de l’altitude, doux stratagèmes féminins en séduction. L’érotisme est ludique, outrances bucoliques, sans queue ni tête, évitant un nœud au cerveau.


Un poil différent, confident à votre croupe aux intimes succulences. Hummm naaaaan ! Non en demande plaintive, au bord du gouffre on entend rien. Transgressions en révolte joyeuse de toute forme de conversion. Le rut la prend par les reins, reprise en canon.


Hospitalière, voisine du chaos, avec moins de lucidité, j’ancre mon encre humectée de sa mouille. Flux tendu déposant ma laitance dans sa splendeur. Vérité proclamée… et encore. Le corps ne ment jamais à soi-même.

 
Dim 17 mai 2009 Aucun commentaire