Nullement songe en Gynarchie, la puissance et la souveraineté
sont féminines. Elles marchent sur la lune, la votre ! Sans adhérer à l’extrême concept castrateur de l’inutilité sexuelle des mâles, force est de constater que les femmes souveraines, ayant
cette immanence qui transcende, donnent le paradis ou l’enfer, la raison
et déraison.
Je ne blâme pas ceux qui souhaitent être travestis à la chair de poule.
Autrement
votre… et ceci garce à toi. Terrassez-moi en corps ! Ceci ne correspond pas à ma nature, non merci. " Enlacez moi ! " est l’affaire des espérés en perdition, piège abscons des esprits égarés, ou
domestiqués dans un tourment sans passion.
Hors également de la vision réductrice SM, préférence est accordée à la D/s qui ouvre tout le champ des possibles.
Celui, qui se soumet aux règles de ces raies
publiques, adhère à cette philosophie, qui doit être un principe de vits consistant à donner du plaisir plus que de se
faire plaisir, sans prétention mais avec ambition. Vivre une vie
de passion n’est pas vivre égoïstement.
Dans ce cadre, par un petit régal de verve parodique, Elles invitent à cette liberté émotionnelle de la décadence Rome antique qui favorise l’accession
à un art décalé du jouir. Déesse sous le vent des
ardeurs fait jouer l’imagination en suggérant un fond de créativité quasi inépuisable. Elles gèrent la sexualité, jouant de stimuli bien précis. Leurs jeux mènent parfois à
un délicieux état de stress dans lequel se développe un sentiment de vulnérabilité, ébranlés dans nos certitudes et nos
convictions. Paradoxalement, le contrôle de l’acquiescement permet de rendre explicite ce qui n’était
qu’implicite. La rhétorique des corps, les postures élaborées en codes, conduisent à cet amour attachant.
Sous ces Elles, il appartient, à ceux qui s’y prêtent, d’anticiper, avec une indécise exactitude, les souhaits, les désirs, dans une
attention de tous les instants où le rire permet de bannir les accents graves dans les phrases, pour faire tomber le coté obscure de ce tumultueux échange.
ici textes déposés © Ys
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