ma prose... sensuelle

Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 09:49

ysx3Vit exsangue, gorgé de promesses. Une petite goutte fertilisante, prémices à la jouissance. Perle pour étancher votre soif d’amour. Elle s’illumine tel un superbe diamant, talisman en offrande. L’envie de vie, une vie de l’envie. Secrets d’initié pusillanimes. Eau de vie initiant la conscience, traduisant la chaleur de mes pensées. Au risque de mettre mon cœur en déshérence, ne laissez pas cette onde incolore agonir car elle est source d’avenir, de destin. De ma lame d’amant coule une larme de diamant pour jouer indécemment des dédales et parvenir aux pétales de votre fleur intime cachant votre bouton d’or à la commissure de la porte de vos plaisirs. Goutte aussi fragile que la soie, s’unissant à votre rosée, réchauffant votre cœur en émoi et mourant en votre tendre chaleur en une symphonie de soupirs et gémissements. Pour enfin, en un torrent, rugir en un chant de vie par assauts de passion, sans désir défendu.

 

Copyright ©Tous droits réservés - Ys 2009 - Texte déposé n° JYD5492

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Vendredi 22 mai 5 22 /05 /Mai 16:48

D/s

Nullement songe en Gynarchie, la puissance et la souveraineté sont féminines. Elles marchent sur la lune, la votre ! Sans adhérer à l’extrême concept castrateur de l’inutilité sexuelle des mâles, force est de constater que les femmes souveraines, ayant cette immanence qui transcende, donnent le paradis ou l’enfer, la raison et déraison.


Je ne blâme pas ceux qui souhaitent être travestis à la chair de poule. A
utrement votre… et ceci garce à toi. Terrassez-moi en corps ! Ceci ne correspond pas à ma nature, non merci. "  Enlacez moi ! " est l’affaire des espérés en perdition, piège abscons des esprits égarés, ou domestiqués dans un tourment sans passion.

 

Hors également de la vision réductrice SM, préférence est accordée à la D/s qui ouvre tout le champ des possibles.


 


Celui, qui se soumet aux règles de ces raies publiques,
adhère à cette philosophie, qui doit être un principe de vits consistant à donner du plaisir plus que de se faire plaisir, sans prétention mais avec ambition. Vivre une vie de passion n’est pas vivre égoïstement.

Dans ce cadre, par un petit régal de verve parodique, Elles invitent à cette liberté émotionnelle de la décadence Rome antique qui favorise l’accession à un art décalé du jouir. Déesse sous le vent des ardeurs fait jouer l’imagination en suggérant un fond de créativité quasi inépuisable. Elles gèrent la sexualité, jouant de stimuli bien précis. Leurs jeux mènent parfois à un délicieux état de stress dans lequel se développe un sentiment de vulnérabilité, ébranlés dans nos certitudes et nos convictions. Paradoxalement, le contrôle de l’acquiescement permet de rendre explicite ce qui n’était qu’implicite. La rhétorique des corps, les postures élaborées en codes, conduisent à cet amour attachant.

Sous ces Elles, i
l appartient, à ceux qui s’y prêtent, d’anticiper, avec une indécise exactitude, les souhaits, les désirs, dans une attention de tous les instants où le rire permet de bannir les accents graves dans les phrases, pour faire tomber le coté obscure de ce tumultueux échange.

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Mercredi 20 mai 3 20 /05 /Mai 18:14

Femmes, d’un éclat naturel qui n'a besoin d'aucun fard, malgré le temps qui passe, vous demeurez en ma mémoire avec la force des émotions qui l’accompagne. Mes pensées sont en mode de représentation, frappées d’imprécision. La crainte d’avoir laisser mon imagination recréer le passé suscite aussi le doute. Vous avez également, très certainement, changé, mais comment ?


Souvenirs impérissables où rêves et pensées se mêlent. Comme une sorte de négation du temps, je projette ce passé dans le présent et l’avenir. Fidélité empêchée, chacune révélée comme un lever du soleil, dans un brouillard qui se lève et dévoile un nouveau paysage.
 

Souvenirs nostalgiques car vous êtes toutes singulières et un ancien souvenir n'a pas plus de valeur qu'un nouveau. Dans ma mémoire sélective : voix d’ange, approche originale et attrayante, gestes subtiles, chair chaude, parfum indiscret, désir en soupirs, plaisirs en gémir. De manière sublimée, mes réminiscences vous font l’amour insolite et illicite. Aficionado en état de sujétion sans pouvoir avoir de read, comme vouer au cul de la personnalité.


Il n’y a pas d’aura dans ces images en résonance comme des meurtrissures. L’évocation de ces signatures mnésiques m’attise. En vous, j’ai trouvé la clé des songes qui me fait flotter dans des moments conceptuels. Ce sens caché des souvenirs exprime et alimente, avec puissance, le fantasme à renouveler. Je peux aisément le vivre avec d’autres, mais c’est avec vous qu’il m’importe de le revivre. Comme une lueur d’espoir, soyons réaliste et demandons l’impossible.

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Dimanche 17 mai 7 17 /05 /Mai 12:04

Calmant les masturbations oratoires, belle et rebelle, plus que moche et remoche, sensualité désinvolte descendant des éthers, vient à moi. Les sentiments habillent ses dernières pudeurs. Lune nue, magnificence, anse luminescente. Déposant mon regard sur son corps, je fléchis. Ma hampe ample, élevant son existence.


Attachée au serment, sans licence à nos peaux, son comportement ne peut être héréditaire puisqu’elle est sans gène. Clandestine, à gorge chaude, envie mon vit. En bouche, félicité du sentir, délicates perversités. Feu de pompier courre à éveiller le désir au si beau bas de soi. Elle manche beaucoup.


Sensible à son coté animal, qui éveille mes ardeurs, je glisse sur une cuisse de neige, gestes qui enchaînent et déchaînent la passion. Langue, en suggestion des expressions à son lys, s’éternise en son pur délice. Un con dansé d’une rare émotion. Rien n’a de sens dans l’un des sens.


L’amour est lié à la brume de la déraison, à corps perdu se prête plus que tout à des incompréhensions. Portée par les désirs, ses attitudes prennent de l’altitude, doux stratagèmes féminins en séduction. L’érotisme est ludique, outrances bucoliques, sans queue ni tête, évitant un nœud au cerveau.


Un poil différent, confident à votre croupe aux intimes succulences. Hummm naaaaan ! Non en demande plaintive, au bord du gouffre on entend rien. Transgressions en révolte joyeuse de toute forme de conversion. Le rut la prend par les reins, reprise en canon.


Hospitalière, voisine du chaos, avec moins de lucidité, j’ancre mon encre humectée de sa mouille. Flux tendu déposant ma laitance dans sa splendeur. Vérité proclamée… et encore. Le corps ne ment jamais à soi-même.

 
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Samedi 2 mai 6 02 /05 /Mai 18:59

Femme, beauté capable de vaincre non seulement les hommes, n’est inférieure ni par le corps, ni par la sensibilité, ni par l'intelligence, ni par la sensualité. A l’instar d’une déconcertante apparition, sans vers tu, vers vous, Grâce insaisissable d’un bonheur espéré, en votre présence monté des sens. Ecrire en rimes sur votre corps assigné à l'élégie, nimbé de reflets stellaires, signes en communion.


L’amour se diffuse jusqu’à la pointe de vos seins. A la Foi, regards généreux. Mais si !.. Vous et moi sont comme les deux ailes qui permettent d’élever le désir en plaisir. Dans les silences de la mélodie, contre cœur mais certainement pas à contrecœur, nous nous sublimons, si intense désir fusionnel. Corps d'une verve chaleureuse, dénouent, se nouent, c’est nous.


Se faire abuser en consentement, ébranlés en exagération, l'érotisme n'est jamais coupable. Votre fruit gorgé de suc, chargé de tant de magie, dont je m’étourdis à l’excès. Joie de s’offrir et plaisir de recevoir. Lèvres impétueuses, envahies d’une fièvre sereine, exultent de déviances votre chair. Ressentir, accueillir le joaillier sans scrupule à votre forge. Charme pur, impérial, fascinant, si vulnérable à l’airin, dés lors que le temps est en consécration.


Par la baie de l’ange, je m’insurge à la mesure de l’amant, en rythme aux confins de votre singularité. Silence dort pendant que je me déleste en vous avec densité. La verge éclate en gros sanglots de joies secrètes au coeur de la création. Trouble borderline en cette convergence des plus étroites. Apparente conclusion qui n’en est pas une, tant elle tend vers l’itération. La paix est au bout du tumulte, comme l’essentiel est la quiétude d'esprit.

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Dimanche 26 avril 7 26 /04 /Avr 18:04

Les rêves éveillés ne sont pas un strict reflet de la réalité. Réalisme de l’utopie. Bien sur, l'imaginaire érotique, de simples romances aux scénarios les plus hot, n'est jamais loin de l'amour et de la passion car il sert le désir. Cependant se complaire dans la sempiternelle rêverie inhibe le plaisir sexuel en prostration érotique, comme s’enfermer dans la sphère psychique de conceptions délirantes. Le rêve est toujours plus joli que la réalité. Cette lucidité est comme une lumière qui vous aveugle. Coeur saignant de désirs tumultueux.


Le fantasme, peut être source de mieux-être, à la condition qu’il se réalise, sinon il n’est que frustration. Distinguer la rêverie de la réalité et sortir de la folie du leurre, qu’un monde nouveau s’offre à vous. Projeter toute rêverie dans la réalité en l’état complet de nudité. Embrasser la réalité pour mieux vous embraser. En aveux, éprouver les désirs et parvenir ainsi à cet état modifié de conscience, de la rêverie la plus éperdue à l'obscénité la plus provocante.


En familiarités insolites, convoiter les caresses, déployer son énergie libidinale, jeter son dévolu en aliénation. Epopée amoureuse aux penchants immodérés. L'érotisme amusé se dévoile au dédale des émotions. Plaisirs qui se manifestent de l’instant sensible à la douceur reçue. Chair moite et suppliante, expurgée de toute pesanteur, réchauffe les frivolités spéculatives.


En cette montée de fièvre sauvage, j’épuise vos sens en éclats de bonheur. J’aspire à tel point votre nature que vous ne pouvez à peine souffler, désaltérant délicatement nos désirs à la rosée des plaisirs. Mon ambition de taille vous fait ressentir, dans le vacillement de la pensée, l’intense excitation en votre lieu focal. Conservez en votre sanctuaire cette lumière du ciel, pour un peu de rêve et beaucoup de réalité.

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Samedi 25 avril 6 25 /04 /Avr 21:37

Entrer en votre cénacle des libertés, me vouer aux petits seins qu’aux trop pleins, trop lourds à supporter. Exit cette doxa aux insuffisantes esquisses érotiques. De la praxis des extrêmes, nous mènerons votre fulgurante luminescence à l’incandescence, en privilégiant l’exquise dévotion de nature émotive. Protée volage de sensations et d’émotions car l'amour ne dure jamais avec la même intensité que celle des premiers jours. La supériorité du sentiment sur la raison est restituée à sa formulation la plus primale.

 

Plus prosaïquement, dans l’intense nudité, fondamentale de l’esthétique, se goûter avec fantaisie et légèreté, se déguster insatiablement, de manière très peu conventionnelle. Fascination triomphante cristallisée sous haute tension, la rosée diaphane de votre jouissance complaisamment offerte à la délectation. Vos délivrances, en perpétuel recommencement, comme inassouvies, d’une incommensurable envie. Parvenir à d’envieuses destinations, la volonté créatrice se tend, dresse en votre lieu érubescent. L’authenticité de l’engagement en d’amples magnitudes, turbulences au sillon, sans rênes, plaisirs dispensés aux reins de reine effervescente. Pollinisation avec éloquence de votre flore en votre jardin gourmand. Evanescente dans un abandon extatique, atteindre, encore et en corps, l’ataraxie.


Etre ange idéal de l’harmonie formelle. En est-il de même de la quiétude de l'âme ?

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Dimanche 19 avril 7 19 /04 /Avr 13:47

Au-delà de l’imaginaire masculin, un tel corps est fait pour l’esprit dans l'intimité des consciences. Les petites imperfections sont autant d’attraits, mais celles de l’âme autant de rejets. Je rends gloire à l’esthétisme sinueux plus qu’à l’aridité anguleuse. Vos lignes courbes évoquent la plénitude, art vivant des chairs flamandes de Rubens. Mon envie prend forme devant cette œuvre plastique d’une ronde vertigineuse. L’attraction du cœur se mue en sujétion physique. Muse charnelle en liberté d'expression, silhouette ondoyante, votre sensualité insolente est en expansion.

Femme gracieuse à l’audace suggestive par le tournoiement de l’exactitude de vos lignes, je prends possession de tant de trésor en développement de préambules. Pulpes pleines de désirs, nos corps ondulent dans l’espace jusqu’à atteindre la fusion absolue, agape de sensations, dégustation sans modération. Vos silences témoignent de votre ferveur. Je suis troublé par tant d’aventures, volume en volutes à votre champ exalté, manifestation de l’intensité des contours. Votre corps courbe comme le sourire du plaisir.

Opulence des positions dans votre univers d’allégresse, vous m’incitez à prendre les chemins d’une autre liberté, à travers dunes, illuminant votre coté obscure. Un accès en excès. Une mise en abîme en votre foyer. Par ma joie d’offrir, j’éprouve votre chute de reins. Mon élan impérieux vous adresse, au plus profond, mes songes érotiques.

 

Copyright ©Tous droits réservés - Ys 2009 - Texte déposé n° GHS65742

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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