ma prose... sensuelle

Samedi 22 novembre 6 22 /11 /Nov 12:13

Femme de rubens ou non, j’aime vous contempler et défaille à la vue de votre faille. L’apparence, en tant que manifestation du merveilleux, doit trouver son corollaire dans la douce senteur sauvage de votre être. La nature de vos exhalations corporelles l’emportera sur toutes autres considérations physiques. Par sa charge érotique, les suaves effluves de votre corps transcenderont mes passions. Ma sexualité exultera dans vos séduisantes odeurs corporelles. De ma bouche en odyssée, je vous dessinerai avec la délicatesse d’un orfèvre, m’attardant sur vos dômes et vos courbes, insistant sur les sillons les plus profonds. Enivrés réciproquement par nos émanations, comme une invitation au goût, nous porterons le méat en bouche. La force érotique de l’odeur de vos anfractuosités charnelles, attisera mes ardeurs linguales. Enchanté par notre fragrance, fermant les yeux pour mieux apprécier notre parfum naturel, nous butinerons le suc des senteurs. Nous nous délecterons mutuellement de notre pure intériorité. Notre échange culminera par la convergence de nos plaisirs. Tension érotique jusqu’à laisser jaillir librement l’immodération. Nous jouirons l’un de l’autre.  Soupires,  gémissements et râles en résonance.

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Mardi 18 novembre 2 18 /11 /Nov 12:56

Ouvrez sur moi vos yeux si langoureux et avides. Osez vous dénuder dans un jeu érotique que je vous remercie tout entière. O combien vos charmes peuvent perturber la paix de mon âme, que mes mains vous habillent de caresses. Par la chaleur de mes soupirs, faire fondre cette glace si rigide qui emprisonne vos extravagances. Il n’y a que de pieuses obscénités dont l'obsession étreint. Au bordel des muses et branlement du monde, des désirs en frémire  à des plaisirs en gémir. Quelle intense émotion d'affronter un désir que l'on craint. En volte-face, porter les excès sexuels à leur comble. Plus que le plaisir des excès, les excès du plaisir. Une obscénité en polymorphisme sexuel qui ne brise la pureté. Accomplir ce principe apodictique, métamorphoser notre amour humain en érotisme divin. Réalisations d’utopies par nos débauches les plus effrénées sans dissocier la chair de l’esprit. Corps, âmes et émotions sont la configuration triadique de l’art d’aimer. Tant de routes à suivre, tant de jouissances à quérir. Ma langue s’agite, s'immisce, complice, satisfaisant vos caprices. Con, corps, dansent. Postures en invitations érotiques, je m’appesantis en vos fentes et vos raies en jeux gracieux. Paradoxe de l’amour, une introduction en conclusion, attentions inachevées, renouvellements jusqu’à ce que l’apaisement succède. Nos sexes en indivision nous mènent ainsi à l'ataraxie.

 

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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 14:24

Aucun fleuve n'est en capacité d'éteindre le feu de l'Amour. Bel Adage qui souffre de la réalité car la passion amoureuse ne résiste pas à l’épreuve du temps. Pour conjurer ce sort chacun(e) se veut être de plus en plus désirable. La transparence de l’âme est essentielle, mais insuffisamment à nos yeux. Alors, la séduction par l’artifice y prend une place prépondérante. Pourtant, le nu est le plus charmant vêtement. Cette parure naturelle, que fit le créateur à la femme, est une œuvre épurée. Pour capter nos regards, manipulatrices qui nous contrôlent par leurs charmes, jouant de leurs tenues, les femmes éveillent la part animale de l’homme. Nul besoin de parole de séduction, elles offrent aux regards avec parcimonie leur beauté et leur grâce. Leur choix vestimentaire est le témoignage et l’empreinte d’un tempérament, ou la prédisposition du présent. Par leur apparence, elles expriment leurs espérances et rendent sensible toute leur sensualité érotique. Par des espaces ajourés, en affirmation de leur féminité, merveilleuses révélations parcellaires qui sont capables de causer les plus grands désordres en nos esprits, elles nous narguent de leurs charmes. Saillantes, reins cambrés, fesses enserrées, elles soulignent, avec élégance, la singularité de leur silhouette, prélude à l’exacerbation d’autres sens. (Bien sûr, il faut que le corps si prête sinon le ridicule guette.) Les parures du désir sont multiples. Sous un voile arachnéen, les belles félines nous emportent dans nos insatiables passions. Les frêles ornements, signifiant l'accès à la féminité, rendent volubiles nos pensées licencieuses, qui se fondent et se perdent dans la nature féminine. Y compris pour moi-même, alors même que je considère que les habits de lumière, révélant la pâleur natale inondante, dérobent une beauté obstinée amplement suffisante. Les Grâces sont nues, leur corps ardent de volupté parfaite, leur beau cul de marbre et ce fil amant soulignant leur doux fruit, ne nécessitent aucun embellissement pour nous faire défaillir en leurs plaisirs infinis. Cependant ces frivolités portent nos pensées jusqu’à vous, plus que vers une autre.

 

Pour éviter toute ambiguïté :  Eva n’est que sur la photo où est inscrit son prénom

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Lundi 10 novembre 1 10 /11 /Nov 15:22

Sa vie, en si petits espaces incomplets, ne lui offrait que des plans fragmentaires du champ du possible de l’indéfinissable, de l’inexprimable. Douloureuse et réelle, fut sa prison. A présent, en perpétuelle recherche d’esthétisme, d’érotisme et de sensualité dans une relation d’appartenance, de possession, séditieuse, elle est en devenir de moi. Devenir, c’est se transformer. En ce monde enchanté de ces vices, elle est épanouie, joueuse, heureuse. BCBG, vêtue d‘un tailleur, (j’adore) en dessous une tenue si ténue, avec prestance elle laisse apparaître de façon avantageuse ses galbes. Le plus sage et le plus vil se trouve en soie. Par delà les bienséances, elle exprime la sensualité, la grâce, l'élégance, le désir et la beauté. La beauté est un concept qui nous est tellement familier qu'on lui prête, trop souvent, une valeur universelle. Pourtant, ce ne sont pas, toujours, les plus belles qui nous font le plus vibrer.

Pour elle, le masochisme et le sadisme n’y ont pas de valeur. C’est plutôt le dépouillement accompagné de mots dits blues. Celui qui possède le kshatra, (pouvoir) qu’elle lui a accordé, la prend comme une offrande, à l’écoute de son corps, de ses émotions, quel que soit le stade des âçrama (le quatrième étant le renoncement). En fait, qui a réellement le pouvoir celui qui en bénéficie ou celle qui peut unilatéralement reprendre toute liberté ? Pour l’heure, son abandon dans la sensualité est son seul recours. Le silence l’installe dans l’attente, l’incertitude. Elle ne laisse transparaître qu’une constance stoïque, inhérente à la confiance placée en moi. Elle ne souffre d’aucune exigence, seule l’envie de se donner. Nue, son corps n’est qu’harmonie. Nulle indécence, tout est beauté.

J’affirme mon hégémonie sur ses sens et son esprit. Les caresses de mes mots font place à celles de mes mains. La kajira n'est pas qu’orifices, chacune des parcelles de son corps suscite un cortège de passions. En métaphore pétrarquisante, c’est un modèle de l’oblation, fière de se sentir désirée. De mains flatteuses en substituts phalliques, je dompte, d’une rare intensité, la sévère vertu en odieuse luxure. Transcendée, comme un fruit mur, prête à se fondre en ma bouche qui investit ses secrets. La chaleur équatoriale révèle les tensions de son bas ventre, fournaise en sa coulée. Mon fier chibre, dressé au vent de ses soupirs,
plonge doucement dans son océan de chaleur. Son corps entier fusionne avec moi.

Paradoxalement la kajira en nadu, féline et impétueuse, enjôleuse et destructrice, lascive et puissante, est le symptôme de l'homme, dans toute cette perplexité dont il se sent et se sait aliéné.

 

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Vendredi 7 novembre 5 07 /11 /Nov 13:05

D’humeur légère taquine, tu as porté ton dévolu sur moi. Sur mon corps, tu aimes y trouver refuge, y reposer tes ailes. A mon aise, je me tourne te montrant mon fondement. Tu tournes, vires, tu veux me surprendre par tes efflorescences fantaisistes, faux-semblants vers d'autres enjeux. Jeune sauvage frôlant mon corps nu, attirance de mon essence naturelle. Folles sont mes pensées envers toi, je te suis du regard et de l’ouïe. Je veux t'étreindre avec fougue et impatience. Tu me déconcertes, déstabilises, par tes fluctuations incessantes. Ta vivacité fait merveille.
Ame guerrière, sauvage qui prend son envol, tu déploies tes expressions exaltées, inventions farfelues virevoltantes. Préludes à l'attaque où je serai contraint à des relations que je subodore. Aucun mot échangé, je subis tes folies. Par autant d'explosions de subtilités, ayant été désabusé, je n'ai pas pu te résister pour l’extrême. Aux délices foudroyants, tu viens me ravir avec une ardente avidité. A la passion dévorante, tu te repais de moi. Ton amour est teinté de violence. Ta bouche affamée, si téméraire, au comble de ta gourmandise, tu me suces goulûment à ma chair avec grande douceur qui laisse place à la douleur. Je veux te serrer avec toute la force de mes mains. Tu as pris du plaisir ... me laissant dans la souffrance


Saloperie de moustique ! je t'éclaterai la gueule...

 

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Dimanche 2 novembre 7 02 /11 /Nov 19:58

Photo glacée d’un corps figé d’une insolente beauté ne demandant qu’à s’épanouir sous l’effet de chaudes aménités. Imperceptibles ondines ombres à cette source de vie. De cette vue, si blanche, trouble magistral, mon corps gémit. Finesse du trait qui sublime mes ambitieux desseins teintés de l’impudeur d’un doux et délicat front d'airain. Ce sillon, du désir de profondes rencontres, à ce mont émerveille. Appétit de plaisirs espérés, mes sens sont mis en éveil. Traçant mon chemin du regard suivant vos, si attirantes et si tentantes, apparences, je prends le doux risque de me perdre devant tant d’abondance. De cette pâle lumière de la volupté, diaphane de sensibilités, se révèle l’essentiel. Mystérieuse, en floraison, immaculée, de conception apparaît-Elle. Votre chair albâtre, avec ce grain de toute beauté, où j’aimerais m’appesantir. Défiant l’espace, je voyage, éperdu avec abus, en ce paysage d’ingénue. Je sens ma monture s'emballer de l’intention de vous animer de soupirs. Envie de sentir ces lèvres contre les miennes, moins intimes, en un baiser absolu. Sous la tiédeur de vos nymphes repliées, quérir votre trésor en ce delta. Etre partie intégrante, en probante adhérence, de ce paysage de rêve. Délicatement, de mes papilles, faire le lit de votre fève. Deviner la saveur du suc de votre fleur, désir exprimé par le silence de tous mes émois. Cette vision m’étreint, envie de me laisser glisser en vos abysses profonds, puits des Danaïdes qui cristallise mes pensées sauvages et fécondes.

Photo de Cassie, Merci

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Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 17:14

Femme plurielle, corps modelé des mains de Dieu. Sous la lune aux lueurs complices qui dessine la gémellité de tes formes, mon regard caresse tes secrets d’ombre. Tu implores le plaisir convoité qui te nargue avec un grand sourire. Augmentation de ton désire et… un éclat de rire. A force de patience, mes lèvres unies vers celle, qui porte l’amour. L’O à la bouche, langues épousées. Sexualité librement exprimée des sources vives, nous donnons aux corps le prestige de nos esprits. Temps de la déraison ardente, sur ta chair vagues abondent. Relation harmonique de l'idéal où notre nard exhale à notre peau. Haleine jusqu’à l’aine, tu m’accordes ta délectable saveur.
   Ton corps devenu braise, je dévoile en ton fruit les portes du paradis. Ma langue, douce comme du velours, s'applique à dessiner tes pétales. Ta singularité en une pluralité, d’abondantes chaleurs déployées à mes papilles, est une douce libation à mes lèvres. Ta fleuressence est une invitation donnée à découvrir les profondeurs de ton être. Mon bel ephèbe charge en ton honneur pour dépenser tes pensées à feu et à sang. Par mon ampleur dont la taille enfièvre les frissons des sens, à double sens, contractions rythmiques. La vérité, portée à son comble en ton chas, eau sort de ton corps et vide amant !
   En ton noble temple buccal, mon heureux naturel, pour tarir l’excellent breuvage. Par une ronde folle à mon vit accomplit, une ivresse bacchanale. Inassouvis, nous multiplions les positions tantriques, vision obscène de deux corps indécents et un con descent. Analogies paradoxales juxtaposées, nous sommes félins pour l’autre, jouant des vices, tu pirouettes mes cacahuètes. Sans chaîne, ardeurs, ferveurs, passions et délices, sans morale surannée, nous donnons tout de nous. L’épilogue est plus clément à ton âme mais toujours plus brûlant que le feu. A ton orée, plus que la menthe fraîche une douce feuille de rose, avant que tes gestes, sans résistance, laissent ta chair subtilement pénétrée. Ta corolle anale, merveilleuse alliance, en mon doigt te fait mienne et me tient.

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Samedi 25 octobre 6 25 /10 /Oct 11:18

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Vous vous offrez à la chaleur du soleil, aux douceurs de la mer, aux aspérités des plages, aux caresses des alizés, à l’intimité de la nuit, aux câlins des femmes et à la convoitise des hommes.     Ange du mâle, vous vous mettez en jeu, affranchie de toute censure, avec la spontanéité qui vous caractérise. Souveraine, sans équivoque, vous vous exposez, pile ou fesses, aux regards qui s’illuminent.     Merveilleuse féminité de vos espaces dérobés.   

Jouant l’innocence printanière, sans jamais rougir, sans s’émanciper de l’ipséité, vous ondulez vos courbes, arcs de triomphe. Corps beau, (sur un arbre perché ou non), vous regorgez de biens que vous exhibez, avec générosité et aisance, en expressions discursives vénielles jusqu’à l’obscénité. Sous les flammes des regards, frivole allumeuse, vous cristallisez les attentions riches d’intentions. Indécente et enivrante Naïade, vos immorales allégories captivent nos âmes vassales. Vos formes plénières arment nos ardeurs. Désirs en tourment, plaisirs en suspend. Plus que vingt culs, vœux ardent de se fondre en vous comme une musique intérieure. Envie, en vos ombres, d’y être à l’étroit. Belle, offrez-moi toutes vos vertus.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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