Aucun fleuve n'est en capacité d'éteindre le feu de l'Amour. Bel Adage qui souffre
de la réalité car la passion amoureuse ne résiste pas à l’épreuve du temps. Pour conjurer ce sort chacun(e) se veut être de plus en plus désirable. La transparence de l’âme est essentielle, mais
insuffisamment à nos yeux. Alors, la séduction par l’artifice y prend une place prépondérante.
Pourtant, le nu est le plus charmant vêtement. Cette parure naturelle, que fit le créateur à la femme, est une œuvre épurée. Pour capter nos regards, manipulatrices qui nous
contrôlent par leurs charmes, jouant de leurs tenues, les femmes éveillent la part animale de l’homme. Nul besoin de parole de séduction, elles offrent aux regards avec parcimonie leur beauté et
leur grâce. Leur choix vestimentaire est le témoignage et l’empreinte d’un tempérament, ou la prédisposition du présent. Par leur apparence, elles expriment leurs espérances et rendent sensible
toute leur sensualité érotique. Par des espaces ajourés, en affirmation de leur féminité, merveilleuses révélations parcellaires qui sont capables de causer les plus grands désordres en nos
esprits, elles nous narguent de leurs charmes.
Saillantes, reins cambrés, fesses
enserrées, elles soulignent, avec élégance, la singularité de leur silhouette, prélude à l’exacerbation d’autres sens. (Bien sûr, il faut que le corps si prête sinon le ridicule guette.) Les
parures du désir sont multiples. Sous un voile arachnéen, les belles félines nous emportent dans nos insatiables passions. Les frêles ornements, signifiant l'accès à la féminité, rendent
volubiles nos pensées licencieuses, qui se fondent et se perdent dans la nature féminine. Y compris pour moi-même, alors même que je considère que
les habits de lumière, révélant la pâleur natale inondante, dérobent une beauté obstinée amplement suffisante. Les
Grâces sont nues, leur corps ardent de volupté parfaite, leur beau cul de marbre et ce fil amant soulignant leur doux fruit, ne nécessitent aucun embellissement pour nous faire défaillir en
leurs plaisirs infinis. Cependant ces frivolités portent nos pensées jusqu’à vous, plus que vers une autre.
Pour éviter toute ambiguïté : Eva n’est que sur la photo où est inscrit son prénom
ici textes déposés © Ys
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