Samedi 1 novembre 6 01 /11 /Nov 17:14

Femme plurielle, corps modelé des mains de Dieu. Sous la lune aux lueurs complices qui dessine la gémellité de tes formes, mon regard caresse tes secrets d’ombre. Tu implores le plaisir convoité qui te nargue avec un grand sourire. Augmentation de ton désire et… un éclat de rire. A force de patience, mes lèvres unies vers celle, qui porte l’amour. L’O à la bouche, langues épousées. Sexualité librement exprimée des sources vives, nous donnons aux corps le prestige de nos esprits. Temps de la déraison ardente, sur ta chair vagues abondent. Relation harmonique de l'idéal où notre nard exhale à notre peau. Haleine jusqu’à l’aine, tu m’accordes ta délectable saveur.
   Ton corps devenu braise, je dévoile en ton fruit les portes du paradis. Ma langue, douce comme du velours, s'applique à dessiner tes pétales. Ta singularité en une pluralité, d’abondantes chaleurs déployées à mes papilles, est une douce libation à mes lèvres. Ta fleuressence est une invitation donnée à découvrir les profondeurs de ton être. Mon bel ephèbe charge en ton honneur pour dépenser tes pensées à feu et à sang. Par mon ampleur dont la taille enfièvre les frissons des sens, à double sens, contractions rythmiques. La vérité, portée à son comble en ton chas, eau sort de ton corps et vide amant !
   En ton noble temple buccal, mon heureux naturel, pour tarir l’excellent breuvage. Par une ronde folle à mon vit accomplit, une ivresse bacchanale. Inassouvis, nous multiplions les positions tantriques, vision obscène de deux corps indécents et un con descent. Analogies paradoxales juxtaposées, nous sommes félins pour l’autre, jouant des vices, tu pirouettes mes cacahuètes. Sans chaîne, ardeurs, ferveurs, passions et délices, sans morale surannée, nous donnons tout de nous. L’épilogue est plus clément à ton âme mais toujours plus brûlant que le feu. A ton orée, plus que la menthe fraîche une douce feuille de rose, avant que tes gestes, sans résistance, laissent ta chair subtilement pénétrée. Ta corolle anale, merveilleuse alliance, en mon doigt te fait mienne et me tient.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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