ma prose... sensuelle

Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 21:24

Je contemple sa silhouette et son élégance, qui se dessinent au loin. Elle se rapproche, avec prestance, d’une lente chorégraphie, démarche érotique pas moins authentique. Ses jambes dérobées, suscitent fascination et ravissement. Devinant puis apercevant d’autres atouts, je saisis

les instants d’un souffle de vent qui découvre ses charmes, comme une étincelle qui m’émerveille. Entrevoir, entre voir , dissocier ce mot traduisant mes intentions, alors que mon attention est portée par cet alizé jouant de mon impatience. Suivant ses humeurs, comme une erreur, un courant d’air plus outrageant que d’autres, avec fulgurance, soulève sa jupe. Plus que la courbe de ses cuisses, judicieusement, dévoile, en un éclat, le délicat triangle de soie bleu qui recouvre toute sa bonté. Cette vision envoûte mon âme qui se met en liesse. Instants furtifs aux suggestions primitives. Cette brise est mon amie, faisant danser ses vêtements volubiles, dévoilant subrepticement nombre enchantements où mes yeux se posent timidement avec convoitise. Merveilleuse promesse pour d'autres ouvertures mais l’aide du vent ne saurait me suffire. Pourtant je quémande sa générosité afin de faire apparaître, toujours un peu plus de ce paysage de rêve, de sublimes clartés. Passant à mes cotés,

mon souci du détail décèle, dans un espace ajourée, l’orgueil de ses seins. Sans artifice, elle m’offre un inoubliable bouquet de douceurs angéliques. Elle s’éloigne, divine, avec candeur. Ses mouvements majestueux, jeu naturel d’ombres et de lumières, déclinent sur tous les tons sa peau, ainsi reflétée. Instants furtifs, le sombre attise mon imagination débauchée, le dévoilé contemplé, admiré, ravive mes pensées érotiques. Par une quête plus probante je la suis du regard, conduit par de troublants desseins. Je jalouse le Dieu Eole, provocant, s’exonérant de toute sagesse, qui enchante ses endroits échancrés, ajoure ses dessous cachant des trésors inconnus, câline avec habilité sa pâleur vivifiante, sillonne ses aimables fesses qui attendent tant de prouesses, frôle sa féminité gourmande d’allégresse. Elle disparaît, peu à peu, comme envolée dans la vacuité, me laissant dans un imaginaire prospère. Emerveillé, décontenancé, je n’ai pas su, pas pu, pas osé l’aborder pour de futurs festins, futur destin. 


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Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 21:51

Corps dévêtu, qui découpe ce ciel en monts et merveilles. Lune en pleine journée ensoleillée, présage ou mirage en ce désertique paysage. Plage ensoleillée, que je contemple, qui me fascine. Voyez comme le soleil est bas sur cette image révélée. Désir tendu, cœur enchanté, douces pensées de cet horizon éclairé. Cette soif d’Elle me met en émoi. Mon ciel est en délire.
De milles feux animés, mes baisers savourent, pleins de tendresse, insistants, longuement sur sa peau au délicieux goût salé. Ces collines de charmes et cette vallée, si belles sous le soleil, qui me plaît d’effleurer, de caresser. Allant vers l’inconnu en ce pays, je vagabonde guidé par ma passion en déraison. De mes mains de velours, je voyage en ce paysage de rêve. Par la légèreté de mes doigts je fraye ce chaud chemin, par beaucoup, interdit et découvre son œillet. Soudaine clarté à mes yeux émerveillés de ce lieu. Au ton cuivré de sa fleur qui m’enflamme, ma langue audacieuse s’y insinue défiant la pénombre pour jouer ma sonate en raie de ses gémissements, frémissements et soupirs. Splendide aventure aux douces turpitudes. J’effleure et flatte son exquise gourmandise perdue aux confins de sa chaire. Moments savoureux que je poursuis en d’infinies malices. Je suis perdu, éperdu en cette intimité.
Corps enchantés, bonheur transporté en joie indicible. Elle se donne, consentante, polissonne, obscène et indécente, me présentant, avec candeur, le cœur de sa nuit.

Avec finesse, mon plaisir s’élève doucement entre ses fesses, descends dans la vallée avec adresse. Impétueux, en mon axe serré, cerclé par tant d’honneur, je la ravis en son abîme. Souverain entre ses reins, atteignant ses émotions, son corps est empreint d’une houle. Aux rythmes de mes ardeurs je la mène à la plénitude, torride épopée. Il n’y aura pas de trêve en son volcan embrasé. Par ma cime Elle vacille. Je libère ma prospérité, couleur laiteuse en ces dunes, rivière inondant son tréfonds, qui se meurt comme des vagues généreuses sur un rivage.

 

Corps en détente, après d’abondantes gratitudes, paisible, je m’endors,  quiétude retrouvée sur ses courbes délicieuses au teint de sable.  

 

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Dimanche 6 avril 7 06 /04 /Avr 09:43

Comme une fenêtre sur l’espace et le temps, bien au-delà du rêve, ce cœur qui se dessine en mon horizon. Ce petit cœur petit à petit se meurt ? Petit cœur solitaire a t-il besoin de chair ? J’aimerais bien t’offrir pour ton plaisir ce que j’ai ici bas… Coquine, regard baissé sur ta convoitise, tu serais à l’aube de tes émotions.

 
Je serais le vent qui te caresse, l’eau qui étanche ta soif d’amour, et, aux jours succédant nos nuits blanches, le soleil qui réchauffe encore ce cœur. Je serais ton ange protecteur déployant ses ailes et le male qui te ferait tant souffrir par ses absences. Tu me donnerais tes moments de détresse pour que je les transforme en allégresse. 

Tu serais ma terre où germent mes plus folles pensées. Jeux défendus de nos corps mis à nu. Bruit de plumes au vent par mes mains sur le velours de ta peau et langue curieuse pour te rendre heureuse, saveur du réel aux plaisirs trop intenses. Instants de tendresse, moments d’ivresse qui te plongeraient dans les eaux troubles de l’indécence.

Nos corps incandescents aux étreintes brûlantes, en chœur, harmoniseraient nos délires, perverses

délectations de nos attitudes postulantes, sans parure, ni artifice. Tel Apollon, je ravirais ce cœur de ma flèche qui te fera chavirer. Ma chair pour te plaire en ta chaude vallée. Ton corps céderait au chant de ma turgescence en fête, belle emprise charnelle profanant avec délice. Les vagues, grondant si fort, t’envahiraient de plaisirs idylliques que même tes rêves ne peuvent imaginer. Par mes vœux exaucés en ta césure égayée, mes flots d’écumes se briseraient en ta mer de cyprine agitée par ma houle.

 

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Dimanche 30 mars 7 30 /03 /Mars 15:47

 

 

Je cajole son corps pâle consentant, de façon subtile, déposant de doux baisers sensuels. Tendre ivresse lorsqu’elle sent ses seins se durcir, me délectant impunément de cet éveil.

Nue comme une nymphe, cuisses ouvertes, ainsi offerte, merveilleuse vision qui sublime mes pensées

Par mille délices ma bouche suit le tracé de son corps allongé. Sur son ventre brûlant mes lèvres vagabondent, divine danse jusqu’à son mont de Vénus. Attiré par l’encens mystérieux de ses senteurs féminines, ma bouche impérieuse atteignant l’orée de sa fragrance, je savoure cette fleur troublante. L’orbe de mes envies, par ma langue volubile, agile, frivole, ne délaisse aucun repli.

J’entoure ce corps de mes bras, la serrant contre mon visage, pour mieux goûter ce fruit merveilleux. Lèvres avides aspirant ce pistil de chair envahie de fièvres par mille délices. Pendant que ma langue se fait pernicieuse, alimentant ses soupirs, mes doigts caressent sa lune à la pulpe de lait s’attardant en son œillet avec malice. J’attise le feu d’un désir moribond, en moulant, de ma langue, ardemment la chair de feu de son vagin, pour y recueillir ses perles de jouissance.

En ce délicieux calice, je régente ses plaisirs. Je la tourmente aux rythmes lents de divines aménités. J’orchestre ses sens en une symphonie. Eperdue de sentiments, saoulée de plaisirs, âme câline qui chavire, son bas rein tangue, prémices aux déhanchements farouches et de spasmes irradiants. De ses caresses reçues, tant de réjouissances l’ayant mises en effervescence, étourdie par l'impatience, submergée par l'envie, inassouvie, elle m’invite à l’emporter dans les abysses des plaisirs charnels par la chaleur de ma verge.

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Lundi 24 mars 1 24 /03 /Mars 17:05

Sans un mot la regardant avec envie, caressant son visage, d’un doigt dessinant le contour de sa bouche entrouverte, elle frissonne de tant de délicatesses. Dans les volutes de son imaginaire défilaient des images d'une totale inconvenance .

De ses caresses évanescentes, il flatte gentiment ses charmes et splendeurs révélés. Aveux indécents, elle dépose chaque arme avec bonheur et le suit où l'abandon est plaisir. Nue de défense, il transcende sa chair, régente ses ombres jusqu’à l’avenue des sèves. Il fleure son intimité. Ses lèvres curieuses, envieuses s’immiscent à l’interstice de son lieu de délice, fraîcheur apéritive. Douces pressions, son bouton se gonfle sous sa langue de velours. Il éponge les senteurs de ses plaisirs censurés au jardin des humeurs. Caressant du bout de sa langue dardée les parois de son antre, goulue, attisée, tournoyante et silencieuse, dans les tréfonds, il boit ses plaisirs, miel édulcoré, saveur exaltée, frémissante.

plaisir.jpg Aux sollicitudes infinies, elle se love béante présentant sa lune si luxuriante qui se cambre. Cet horizon l’optimise. Dans cette magie indécente, membre recherché, désir levé dardant en sa faveur, il berce le néant du désir. Ardent phénix consumant son céans, par sa volonté ourlée attisant ce feu, houles torrides en sa ferveur. Verge en cette auberge, elle sent cette force de centaure qui la rend louve. Elans charnels répétés hardiment jusqu’au fond du sanctuaire des amours, elle se tord sur cet axe viril. Rythmes ardents, tout son être est habité de jouissance. Charges érotiques dans la marée haletante, qui mugit, qui suinte. Plaisirs devenant rage, de ces vigoureuses fulgurances, épand sa semence.

Copyright©Tous droits réservés - Ys 2007 - Texte déposé n° DG5641

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Mercredi 19 mars 3 19 /03 /Mars 21:18

2levres.gif Attirée, éblouie, émerveillée par tant de beauté. Je ne l'écoute plus, je la regarde parler. Sa bouche qui s'épanouit en un sourire, émail immaculé qui m’invite à la goûter à pleine dent. Je brûle d'une envie dévorante de recueillir sa salive comme le jus d’un fruit,. Yeux mi-clos, elle m’accueille. Nos bouches se butinent, se caressent. Prodigieuse fusion de nos lèvres délivrantes, délirantes. Assoiffée en quête de ses délices, ma langue goulûment s'immisce et je gourmande la sienne. Nos langues englouties, roulées, affolées, nous ravissent, excitant nos appétits, insatiables de cette fraîcheur apéritive. Nous nous buvons, nous nous abusons en nos palais, doucereuse accoutumance. Ardeurs lascives régentant nos papilles, danses ondulées nous regorgeant de voluptés, nous nous emportons en extase dans ce baiser amant, aimant. Nous nous sentons happées par ce mutuel enthousiasme passionné. Nos sens, armés de fantasmes,  sont en effervescence. Ce baiser chaleureux, d’une sensualité débordante, rend nos corps brûlant de désirs, qui s’affairent…

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Lundi 10 mars 1 10 /03 /Mars 21:16

J'ai rêvé d'une vie contre toi, bien serrée pour ne plus avoir froid. J’ai perdu pied souvent, dépassée par les événements, puis heureuse de s'être surpassée. Il m’a fallu prendre le temps de respecter tes mystères. A présent, grisée, constamment surprise et désappointée, parfois apeurée, souvent excitée. Tu joues facilement de mon être, mais jamais tu n’as profité de mes faiblesses et failles. Au contraire tu as soigné mes blessures.

Lentement mon âme nue s’est couverte de tes traces, parce qu’il est désormais des envies assouvies dont je me nourris. J’ai appris que le partage des plaisirs du corps et de l'esprit ne passaient pas par la négociation mais par l'accomplissement. . De mes craintes cachées, de mes sombres tourments, ton cœur m’a accueillie pour y cacher ma peine.
 

Ton corps est mon refuge. Je me délecte de ton arôme. Je me mire en tes yeux azurs où je me laisse emporter. Ta bouche, ce calice où s’abreuve mes plaisirs. Je me livre entière à ta belle appétence, tes mains pour habiller mon corps. En caresses troublantes, tes doux élans m’éprouvent sans détour. Nul embarras car les chefs d’œuvre sont nés des maux. Tout s’enchaîne, se bouscule en ma luxuriante chair.


Je revis par ta chaleur le chaos d’amour obscène. Mon corps frissonnant réclame la jouissance. Je t’invite à assouvir en moi ton appétit. Tu es la faune dans ma flore. Ton ogive en ma rose, aux rythmes endiablés. Par ta fièvre en mon corps arqué, je vibre de mille résonances. Tu es le souverain en mon royaume inondé de plaisirs. Puis, nos corps, repus de l’ivresse partagée, savourent une régénératrice quiétude avant de s’adonner de nouveau à l'emprise des sens.

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Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 15:51

Ma peau pleure votre absence, et vous quémande. Apaisant cette souffrante solitude, j’entends vos pas dans le bruit sourd de la finitude. Mes battements s’accélèrent au rythme du pas se rapprochant.

Angoisse et merveilleux, de me perdre …. Mais nulle crainte, nulle frayeur car j’ai appris à avoir confiance en Vous.
 

Je Vous savoure dans le bonheur de votre présence. Vous murmurez des mots, défaillant toutes passionnées, qui excitent mes envies, je ne peux retenir un souffle de plaisirs enviés. Je me sens vaincue. Je suis fébrile, désarmée, prête à tant de tendresse.  A votre bouche délectable, je veux m’abreuver. En votre désoriente saveur, je veux m’y perdre à jamais. Frémissante quand Vous me serrez contre votre corps inspiré et prenez ma chair en un mouvement.

Pour ne pas mourir de froid de par vos jugements, qui me glacent le sang, et pardonnez mes vertus. Je deviens cette femme décadente que Vous souhaitez. De positions sensuelles, de muettes souffrances, la symphonie ultime du don de ma personne trouvant le sens de mon inexprimable rêverie.

Vos mains dans le feu de mes entrailles, en de danses perverses, assouvissent mes attentes oniriques. Un frisson me parcourt les veines, puis tous vos doigts qui s’immiscent dans l’oubli de mes fesses jolies. souffrances sucrées.

Votre langue câline ma fleur, vos lèvres sucent ma perle gonflée par le désir, voluptueuses vicissitudes La rosée du matin ne tarde à s’envoler contre vos lèvres…

Je ressens l’appel de votre désir pressant, l’approbation de votre corps me pénètre, amant pénétrant sans relâche l’affamée nomade, que je suis. Je murmure mon humeur. Résonance d’une verge au libre rythme, ô mélodieuse possession, ne laissant ni le temps d’un silence soupiré, ni la trace d’un écho. Les vagues obscures de vos assauts s’abattent en moi …. Sourde rage. Je suis insatiable, envie de vous. Folle furieuse aux frontières du délire Je me cabre. Le souffle court, saccadé, trahissant mon épuisement Mon corps est pris d’un séisme produisant un hurlement d’amour.

Gardez-moi là, ici et sans ailleurs !

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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