Samedi 8 mars 6 08 /03 /Mars 15:51

Ma peau pleure votre absence, et vous quémande. Apaisant cette souffrante solitude, j’entends vos pas dans le bruit sourd de la finitude. Mes battements s’accélèrent au rythme du pas se rapprochant.

Angoisse et merveilleux, de me perdre …. Mais nulle crainte, nulle frayeur car j’ai appris à avoir confiance en Vous.
 

Je Vous savoure dans le bonheur de votre présence. Vous murmurez des mots, défaillant toutes passionnées, qui excitent mes envies, je ne peux retenir un souffle de plaisirs enviés. Je me sens vaincue. Je suis fébrile, désarmée, prête à tant de tendresse.  A votre bouche délectable, je veux m’abreuver. En votre désoriente saveur, je veux m’y perdre à jamais. Frémissante quand Vous me serrez contre votre corps inspiré et prenez ma chair en un mouvement.

Pour ne pas mourir de froid de par vos jugements, qui me glacent le sang, et pardonnez mes vertus. Je deviens cette femme décadente que Vous souhaitez. De positions sensuelles, de muettes souffrances, la symphonie ultime du don de ma personne trouvant le sens de mon inexprimable rêverie.

Vos mains dans le feu de mes entrailles, en de danses perverses, assouvissent mes attentes oniriques. Un frisson me parcourt les veines, puis tous vos doigts qui s’immiscent dans l’oubli de mes fesses jolies. souffrances sucrées.

Votre langue câline ma fleur, vos lèvres sucent ma perle gonflée par le désir, voluptueuses vicissitudes La rosée du matin ne tarde à s’envoler contre vos lèvres…

Je ressens l’appel de votre désir pressant, l’approbation de votre corps me pénètre, amant pénétrant sans relâche l’affamée nomade, que je suis. Je murmure mon humeur. Résonance d’une verge au libre rythme, ô mélodieuse possession, ne laissant ni le temps d’un silence soupiré, ni la trace d’un écho. Les vagues obscures de vos assauts s’abattent en moi …. Sourde rage. Je suis insatiable, envie de vous. Folle furieuse aux frontières du délire Je me cabre. Le souffle court, saccadé, trahissant mon épuisement Mon corps est pris d’un séisme produisant un hurlement d’amour.

Gardez-moi là, ici et sans ailleurs !

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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