ma prose... sensuelle

Dimanche 19 octobre 7 19 /10 /Oct 18:00

Sous le ciel, nulle indécence, votre voûte stellaire vivifie mon addictive appétence. L'acomoclitisme, dans tous ses éclats, me met dans tous mes états. Callipyge, ondoyant de blancheur, vertige de la forme pure, voluptueuses rondeurs en promesse. La beauté n’a pas de visage et, en la circonstance, nulle égale. Ma colonne de chair se dresse, je me tends vers vous, fasciné par vos abondances. Tension insoutenable. Subordonné à votre céleste splendeur, aucune honte à préférer le bonheur. Délicate fente, je m’extasie et ne résiste à cet appel au voyage.

Animé d’une envie grandissante, attitudes en séduction pour remonter à la source de vos attraits. Mains heureuses, je m’aventure entre vos cuisses. Frissons de votre peau laiteuse comme une incitation à poursuivre. Je vous respire. Vous fleurez divinement l’encens envoûtant de vos chapelles. Flattant le galbe de vos cuisses, délectables sensations. Avec toute ma dextérité, j’aborde la pulpe fine de vos fesses de printemps. J’effleure, câline, caresse, masse vos soyeuses, au demeurant fermes, éminences, mêmes délicatesses en votre pertuis.
Ma langue trouve le chemin de votre bonheur, en disjoint vos lèvres et joue une nouvelle mélodie improvisée. Lorsque le con sentit, fit perdre toute résistance, vos gémissements sont une invitation à la luxure. En votre delta nimbé, mon plaisir devient le vôtre. Je brûle les interdits. Libertine et sensuelle, vous vous laissez asservir par mon amour. Votre calice est mon gîte. Au vertige de mon caprice, nos intimités se scellent. Par mes ardeurs entre vos reins, brûlante du feu qui vous agite, vous fendez le silence de tous vos émois. Ma déesse, permettez qu’en votre sublime chair je me coule.

Autre version de Toute vérité exprimée

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Samedi 11 octobre 6 11 /10 /Oct 18:19

Je t’emporte dans une dimension onirique, à l’intemporalité corrélative, où les principes d’humilité fécondent. Aux frontières de l’effacement, avec grâce et élégance, tu te prêtes aux troublants jeux intimistes, parfois même naïfs. Je n’ai nul comportement saturnien ou aulique pour accéder au primat de tes affects. Ton corps accompagne ma voix sur le chemin des fonds ténébreux de ta propre intériorité. Mes formulations impressives somatisent ton esprit éthéré en gestes frileux. Nul débat pour ses ébats en transfert d’identité. Silencieuse, tu te laisses porter par cette volupté fortement lestée de sentiments esthétiques. En obscénités souriantes, tu goûtes le délicieux charme des incertitudes visuelles. Epurée, tu t’offres à ma gourmandise. Je parcours tes monts aimés, chemins faisant en tes vallées adulées, présents de tes trésors cachés. Les fantasmes en scène, en désordre harmonieux, nous renouons avec la plasticité érotique. Modulations affectives, transgressives, discursives sur ta splendeur. Appétence vivifiée, par tes ondulations félines, se lève ton somptueux festin. Le beau priape est porté à tes lèvres et le con dansé sur ma langue. Témoignage de ma délectation par de longues attentions. Ton corps se fait houleux. Ma hampe s’affermit de plus belles aux délicatesses prodiguées à mon frein. Hédonisme présent et pressant, je souhaite l’accomplissement en toi. Emois des cadences entrent en ton antre. Ta tendre chair ressent ma chaleur de mille suées. Par la montée de sève, mes désirs en fusion en ta splendeur ambitionne de consumer toute ta passion. Unis en ces instants d’ivresse, par l’effet des profondeurs, je t’emplis du plaisir d’aimer.

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Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 21:23

Connaître la soumission que par le cours de ton imagination te paraît, à juste titre, insatisfaisant. Tu recherches ces moments peu communs que tu te représentes comme potentiellement bénéfiques. Sois vigilante d’aucun guette, assure toi d’une certaine connivence.

Au demeurant, pour satisfaire tes intimes penchants, il te faudra démontrer une maîtrise extrême, manifester ton désir de te placer en humble position, sans voix délibérative. Ainsi je pourrais, peut être, devenir ton Senseï. Te faire découvrir que la liberté est, parfois, le dépassement des contraintes par le consentement. La contrainte est source d’assurance et la conscience est source de contrainte. Liberté de l’acceptation grâce à la contrainte ou la dépendance, mais ceci n’a pas de sens sans la compréhension et le respect. Donnée immédiate de la conscience qui accompagne jusque dans les états d'aliénation dans sa dimension éthique et ludique imprégnant tous les aspects de la pratique. Spinoza nous a appris à dissocier la morale, de la recherche du bien individuel et collectif. 

Je vais te guider dans ce champ de praxis des jouissances où la notion de disponibilité prend toute sa valeur, t’indiquer ce chemin te permettant de retrouver l’harmonie de tes aspirations, en surmontant ce qui te parait être des obstacles. Par une déroutante discipline apprendre les intelligibles lois de la soumission. Comme dit encore Spinoza : " Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas louer, ne pas blâmer, mais comprendre ". Prends ces attitudes épidictiques identifiables pour souligner tes qualités physiques, et intellectuelles.

Déshabilles toi de ta honte, exprimes ton humilité, révèles toi, y compris dans l’humiliation confinant au ridicule. Désarmée, colère refrénée, laisses renaître la sensualité primale en toi par l’absence de toute maîtrise. Abandon au non-retour. La force s'érige dans l'abandon, et témoigne d’aucun ressentiment.
 

Plus de repentir de ne pas avoir su, de ne pas avoir pu. Evanescence des exigences, complaintes dérisoires. En contraintes qui te libèrent, de ton être je serai le seul dépositaire. Immobile fraîcheur, la première occurrence est ma voix qui traduit une volonté irréfragable. L’impératif en conseil. Par la transparence, volutes insouciantes de tes pensées, exhale de toi ce qu’il y a de plus gracieux. Hardiesse en retenue, désormais peu importe pour toi l’exigence requise. L’agrément de mes caresses accompagne l’expression de ton abandon.

Lumière douce ombrant ton sillon éclairé, mes douces fantaisies aventurière à l'entoure de ton corps. Les senteurs fines de ton corps charment mon cœur.  De cette relation complice, en de multiples délices, âmes toujours alliées. Par le tumulte des saveurs et des odeurs, tes rêves s’élèvent en réalité. Egarements, sans égard, de ma douce autorité, j’imprime mon sceau sur ta peau. Enveloppée d’une douce chaleur, partage de voluptueux accords insensés de nos corps dans les douves de la douce folie. Perdition dans l’originalité des caresses, en liesse, qui te brûlent. Tendresse sans pitié procurant un plaisir crescendo, corps en brasier par la flamme que je te porte. Je recherche cette douceur impitoyable en ton fragile alcôve. Opiacé sur ma tige te donne le vertige. Ma chaleur en ton foyer pour t’emplir de satisfactions. Dégustes moi, sous le joug de cette torride liaison.

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Vendredi 19 septembre 5 19 /09 /Sep 21:39

Attiré par la robuste sensualité des femmes et la simplicité spontanée d’ingénuité. Source d’inspiration cérébrale et d’expiration charnelle. Peu d’intérêt envers la candeur virginale, mon appétit des instincts primitifs s’engage par la douceur du verbe et de l’image au profit de la femme épanouie, non vénale, subversive et iconoclaste. A la recherche de situations équivoques par de non définitives orientations et une non-confusion des genres, je veux transcender mon moi par la quête de l’émoi. L’esthétisme allié à la rigueur irrationnelle nourrit mon imaginaire. Je veux jouir de toutes les singularités de l’altérité dans le refus de toute préoccupation morale, éloigné du goût fade des classiques. La pluralité des différences s’émancipe de la monotonie et donne de l’intensité intérieure. A l’abri de toute polémique, abjection de tout puritanisme, sublimer ses sensations en privilégiant les émotions, en confiance, doutes, contestations intériorisées, parfois proche de la déréliction. Liberté à toute expression dans la dissidence des ascèses par l’indétermination des assouvissements. Besoin d’extraversion de complexes ambiguïtés, afin d’éveiller les plus splendides parcelles de l’âme en inclination fiévreuse à la corruption accordée du corps.

Ce ferment de flux en nuances attise les fantasmes trop intériorisés et sollicite innovations et audaces. Au plus grand des arts, roi est mon engouement. Sollicitations sensorielles, le corps n’est que truchement de la relation intellectuelle. Viser votre affect en toute confidence, le sentiment n’en est pas pour autant mièvre, mais naturellement abscons. Exulter consciemment, dans la mise en place d’une identité salvatrice, vos insaisissables tourments. Absorbés par la convulsion des sens, harmonie des âmes et des corps. Par la tendresse de mes émotions, contrastes et contradictions en exaltation, je stigmatise vos intolérances, sans virulence, en toute passion. En vous, j’œuvre dans une langue universelle. Romance en l’origine. De Suggestions en jouissance, con danse les excès. Par mes abus, sans indulgence, emprunt de délicatesse, vous vous laissez envahir en rythmes discursifs. Subversion apodictique du manifeste en votre cénacle. Mon dynamisme et ma puissance, en un instant, vous emportent à une vitesse étourdissante dans la fluidité cognitive, légèreté aérienne de votre esprit étourdi.

 

Copyright ©Tous droits réservés Ys - 2008 texte déposé n° LLU 7473

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Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 20:15

Aux annales de mes songes, tel le soleil de mes nuits, votre corps si magnifique me rappelle à vous. Corps onduleux, gracieux, harmonieux, somptueux reflets. Aucune misérable pudeur, nulle forme voilée, vous m’inspirez, et, de vous expire mes fantasmes que vous fixez. Ainsi découverte, je vais en découverte sans questionnement par les gestes, les situations, les échanges que vous accordez. L’âme jouit de l’offrande du corps. Je n’appartiens pas, je me donne, donner, plus que recevoir, séditieux sans économie, sans être le tréma de ce qui précède. Il est du toucher plus que des autres sens, plaisirs retrouvés. D’érotiques séquences en vos courbes de nudité, je vous basse et haute fréquence, vous caresse ici haut et vous baise ici bas. Jeux de transes en vos anses. Enivrez de votre essence, ciel !
Par l’inclination de vos blanches hanches, ainsi la croupe illumine. Chute de raison, votre postérieur de prestige me donne le vertige. Indicible vue de votre somptueux derrière, déni affiché, exprimé de toute immoralité. Ma bouche, plus douce qu’une plume au vent, s'impose à vos callipyges et généreux contours. Lèvres intimes pulpeuses rupinent sur vos collines arrondies. Ma reine trône, honorée de mille bises et tendres câlins en son arène, proche de l’abysse. Mon organe, comme gage, à l'anneau de votre index et de votre pouce. Vous vous amusez ainsi, mon linga ceint, élevé vers l’empyrée. Désir sans convention, sans concession, possédé par la passion, je cajole votre volcan, mon velouté au feu de votre ombre lascive. J’épouse vos tendres replis, alors qu’à mon priape, votre passion encore m’attise Votre danse s’accélère à mon vit. Dieu ithyphallique, dans votre paume, s’épanouit en une généreuse disposition. Sous votre lune, il n'est de plaisirs partagés dans l'innocence. Vous savourez ma crème opale avant que ne vienne ma sève sauvage en votre soyeux palais.

 

Attiré par la robuste sensualité des femmes et la simplicité spontanée d’ingénuité. Source d’inspiration cérébrale et d’expiration charnelle. Peu d’intérêt envers la candeur virginale, mon appétit des instincts primitifs s’engage par la douceur du verbe et de l’image au profit de la femme épanouie, non vénale, subversive et iconoclaste. A la recherche de situations équivoques par de non définitives orientations et une non-confusion des genres, je veux transcender mon moi par la quête de l’émoi. L’esthétisme allié à la rigueur irrationnelle nourrit mon imaginaire. Je veux jouir de toutes les singularités de l’altérité dans le refus de toute préoccupation morale, éloigné du goût fade des classiques. La pluralité des différences s’émancipe de la monotonie et donne de l’intensité intérieure. A l’abri de toute polémique, abjection de tout puritanisme, sublimer ses sensations en privilégiant les émotions, en confiance, doutes, contestations intériorisées, parfois proche de la déréliction. Liberté à toute expression dans la dissidence des ascèses par l’indétermination des assouvissements. Besoin d’extraversion de complexes ambiguïtés, afin d’éveiller les plus splendides parcelles de l’âme en inclination fiévreuse à la corruption accordée du corps.

Ce ferment de flux en nuances attise les fantasmes trop intériorisés et sollicite innovations et audaces. Au plus grand des arts, roi est mon engouement. Sollicitations sensorielles, le corps n’est que truchement de la relation intellectuelle. Viser votre affect en toute confidence, le sentiment n’en est pas pour autant mièvre, mais naturellement abscons. Exulter consciemment, dans la mise en place d’une identité salvatrice, vos insaisissables tourments. Absorbés par la convulsion des sens, harmonie des âmes et des corps. Par la tendresse de mes émotions, contrastes et contradictions en exaltation, je stigmatise vos intolérances, sans virulence, en toute passion. En vous, j’œuvre dans une langue universelle. Romance en l’origine. De Suggestions en jouissance, con danse les excès. Par mes abus, sans indulgence, emprunt de délicatesse, vous vous laissez envahir en rythmes discursifs. Subversion apodictique du manifeste en votre cénacle. Mon dynamisme et ma puissance, en un instant, vous emportent à une vitesse étourdissante dans la fluidité cognitive, légèreté aérienne de votre esprit étourdi.

 

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Lundi 1 septembre 1 01 /09 /Sep 20:49

Tous deux, nus.  Somptueuse vue de votre corps alangui qui se livre. Jeu de romance, paumes apaisantes, effets bienfaisants sous cette luminosité boréale. Parcours d’amour, lentement, tendrement, doucement, aucune parcelle délaissée. Messages au corps donnant de doux frissons. Douceurs charnelles accompagnées de chaleur émotionnelle dans une ambiance musicale lounge. Légers effleurements, presqu’imperceptibles. Ne pas altérer votre quiétude. Caresses en finesse, longuement. Docile, vaincue par l’agilité des gestes est ainsi Ma Sage.

Nos esprits se noient. Mon souffle en haleine tout en nuances, je vous enveloppe de tendresse. Gagnés d'une douce fièvre, nos pensées s’affolent. Je laisse aller mon instinct, mon imagination. Cheminements variés, parfois appuyées, vous envahir de caresses, avec souplesse et adresse. Jouer de vos sens comme une harpe enchantée.

Votre peau frémit. Mes émois manifestés par mon désir qui prend de l'ampleur et perle de rosée, frôle votre hanche pour vous dévoiler mes envies. Je peins de sensuelles proses sur votre corps au rythme des sensations révélées. Mots brûlants. Laissant s’y exprimer mon âme.

Plus audacieux, mu par une impétuosité intérieur, je caresse l'intime indécence, comblant ainsi votre impatience. Votre " cher " éveille votre chair De ma langue audacieuse s'aventurer entre vos lèvres intimes, élixir floral, plaisir velouté en votre zone ombragée. Sous mes lèvres je pâme l’amande de mon amante, pistil de fleur de vie qui s’enorgueillit, trahissant si savoureusement vos secrets les plus enfouis, vos désirs les plus fougueux. De mes coquines envies affoler vos sens, les exulter, les mettre à vif. Sans notion de censure en votre césure, vous choyer à ravir.

Puis je être le parangon de vos fantasmes. Investir votre profondeur et vous voir succomber, confondus dans la même émotion. De mon exubérance honorer votre temple. Votre bonheur fait le mien.

A présent, métamorphose d'un massage en amour sauvage.

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Lundi 25 août 1 25 /08 /Août 21:37

L’érotisme est un royaume d’attente et d’attention (*). Invitation aux plus insolents abandons. L’attente, moment d’excitation cérébrale, riche en promesses et en charges émotionnelles. L’attente en toute nudité, temps de latence opportun pour annihiler toute honte tous complexes, et aussi châtiment salvateur de l’orgueil. Le corps sans effets pour produire ses propres effets. Silhouette de l’espérance face à l’abandon. Sollicitudes muettes d’attentions, et parfois même de mansuétudes. L’attente se nourrit du désir. Moments de troubles qui aiguisent les appétits. Présentation physique pour d’imaginaires représentations. S’attacher aux détails qui éveillent les sens. Chair qui se livre. Etre de désirs. Envie d’une attention dérivée, complexe, y compris médiane, qui s’exprime en perles translucides. Que viennent enfin les singulières situations, où pulsions érotiques et imagination délirante s'encouragent mutuellement, en exactions de la manipulation. Maintenir ainsi et amplifier le degré d’excitation sans s’épandre. L’enveloppe de sulfureuses caresses, ludiques, lubriques, entretient cette tension. Réprobation étouffée. La diversité d’acceptions témoigne de la réalité du désir. Suite aux outrageuses ondulations des fantasmes, par un dépassement de soi, ne pas se répandre. Corps, sans répit. Serf à de capiteuses folies. Vertueuse tempête intérieure. Intempérance des sensations. Virtuosité de l’esprit en des délires charnels. Fort est le présent, que le temps soit immobile. La vie est jeu mais pas enjeu. Puis en fin, ne pas limiter l’expression de ses sensations et s’épanouir dans l’incontinence de ses plaisirs. Les soupirs se font cris, râles, chant des plus émouvants.

 

(*) Anaïs Nin, in Venus Erotica

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Mercredi 23 juillet 3 23 /07 /Juil 19:33

Femme entre deux âges, fébrile à la porte de l’éveil, souhaite libérer ses désirs secrets, trop longtemps étouffés. Ses pensées abondent en vagues sans reflux, envies furieuses de vivre où les certitudes s’opalisent. Les jours brûlent sa patience. Elle veut se délivrer dans la démesure, goûter, en toute innocence, aux fantaisies de l’autorité et de l’abandon. D’injonctions en ultimatum, sans repère, sans prélude, elle porte son dévolu sur ce noble de cœur qui n’est pas persuadé de son excellence.

Soumis à vos intransigeantes humeurs, gorge nouée, je me laisse donc assujettir par le feu de vos insensées envies. Propos osés, quelque peu indécents et provocateurs m’invitent à prouver mes capacités d’abnégation pour satisfaire vos moindres désirs. Aucune fessée, pince, cire, bondage ou autres rituels ne sont de mises tant ils ne relèvent pas du cérébral ou si peu. Soumission mais pas masochisme. Nul travestissement, ce n'est pas mon genre. Ni fétichisme, si insipide. Ma nudité offerte à vos nouvelles compositions. Position sacramentelle, derrière cambrée, inspection humiliante pour vous assurer de ma coutumière propreté et de l’absence de toute pilosité. Découverte soudaine d’un nouveau plaisir, douce caresse anale par votre langue oblongue. Préliminaire aux stimulations hédoniques de ma corolle plissée. Exploration, exploitation, expérimentation par un, deux puis, lentement doucement, trois doigts. Ondulant, gémissant, Vous gagnez patiemment chaque millimètre et enfin votre main impertinente. Fist impromptu (qu’il ne faut abuser). Mon être, en feu et pris, se courbe. Ma tête en arrière Vous cherche pour caresser votre visage de ma joue. Je suis en transe. Vous, ainsi, enjouée en moi. Emois de vos singulières tribulations. Par votre autre main, Vous flattez de sa belle dimension ma hampe gorgée d’excitation. Du bout d’un doigt, Vous recueillez le liquide incolore qui goutte de mon sexe et le portez à ma bouche. Troublé par vos incongrues exigences, je me prête à vos autres scénarios, insolites, lubriques, et excitants. La force est féminine. Vous prodiguant milles sucreries à des moments, en des lieux des plus insolites par des positions les plus extravagantes. Vous débordez d’imagination. Objet de mains bohèmes, Vous me partagez à vos amies. Seins dérobés, caressés, sexes dénudés, généreux, magie de l’indécence. Ouvrent la bouche et embouchent. Mon corps, surtout en intimité, brûle de vos orages, de la révélation de vos mystères, auxquels je me laisse ravir. Jeux de conquêtes au gré de vos pulsions primaires, en toute désinvolture. Situations non conventionnelles m’étant en exergue la tensivité de nos esprits. Dépassement de soi, épreuves et preuves de mon attachement à votre personne sans autre chaîne. Tous ces vices provoquent des plaisirs intenses. Douces récompenses, le contact de mes lèvres sur votre peau. Mon désir reprend son envol au toucher de votre chair lactescente, à vos senteurs, à votre saveur, à votre resplendissance.

Nos corps s’épousent en dérive. Vos invitations à mes faveurs me laissent supposer une maîtresse qui renonce volontairement à sa puissance pour me faire roi. Consentements charnels, passations de pouvoir. Signes de ma liberté. Equilibre de tendances opposées, dans cette attitude expire la belle héroïne. O lustrale, mes yeux plongés dans les tiens comme une porte ouverte sur ton âme je t’accueille.

Un bandeau de soie noir sur tes yeux. La nuit descend en toi éveillant tes anges érotiques. Je m'approche de toi afin de m'imprégner de ton odeur. Comme à l'accoutumée, je t’avais interdit de te parfumer. J'aime sentir les effluves naturels qui émanent de ton corps. D’une pression sur tes reins, je te guide. Je te fais connaître ses liens qui te libèrent. Vision saadienne idyllique. Te voilà mienne. Silence imposé. Offerte, impuissante, affolante. Je suis Maître de tes sens et de ton destin. De toi je m'écarte ! Ton visage suit ma présence, et ne saisit que mon absence. Pas un bruit, pas un son, le temps se suspend. Tu ne sais plus où tu en es, ni qui tu es. Indescriptible appréhension associée à la confiance que tu m’accordes. Un flot de pensées te submerge. Le creux de ton ventre  frémit sans que tu puisses le contrôler. Tu sens mon souffle chaud, et profond s’approcher ! Mes mains effleurent ta peau, de tes frêles épaules à tes seins. Tétons durcis, pointant fièrement, que je mordille. Soudain tressaillement. Mes mains glissent à l’intérieur de tes cuisses écartées, tu en frémis d'extase et de bien être. Tes nymphes perlent de plaisir. Mes doigts allant encore plus loin, chercher le plaisir plus en profondeur, faisant jaillir une fontaine de rosée. Mes lèvres, attirées par ton essence aux infinies nuances, gagnent ton entrejambe. Ton fruit s'agite sur mes papilles. Tu te dilues en moi. Il y a naufrage en ta demeure. Montée qui te submerge, ta respiration s’accélère. Tu imploses. Ta chair animée avive mon ardeur. Entravée, tu ne peux te soustraire à ma lubricité. Ma langue s’immisce entre tes jolies fesses afin de lécher ce trône adoré de l’impudeur. L'entrée est fermement obturée. Les plis de fermeture sont doux. Dans ta vallée des ombres, tes ambiguës latences se ravivent. Confusion en tes émotions. Echange de délicieux procédés. Les lèvres gonflées de ta flore avide expriment une certaine impatience. Ton corps me réclame, se cambre. Je t’impose ma virilité et ma domination naturelle, en toi. Emprise de volupté, corps lové, mille fois sublimé. Le plaisir envahit ton intimité. Addiction érotique.

 

Copyright©Tous droits réservés - Ys 2008 - Texte déposé n° AMM2578

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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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