Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 21:23

Connaître la soumission que par le cours de ton imagination te paraît, à juste titre, insatisfaisant. Tu recherches ces moments peu communs que tu te représentes comme potentiellement bénéfiques. Sois vigilante d’aucun guette, assure toi d’une certaine connivence.

Au demeurant, pour satisfaire tes intimes penchants, il te faudra démontrer une maîtrise extrême, manifester ton désir de te placer en humble position, sans voix délibérative. Ainsi je pourrais, peut être, devenir ton Senseï. Te faire découvrir que la liberté est, parfois, le dépassement des contraintes par le consentement. La contrainte est source d’assurance et la conscience est source de contrainte. Liberté de l’acceptation grâce à la contrainte ou la dépendance, mais ceci n’a pas de sens sans la compréhension et le respect. Donnée immédiate de la conscience qui accompagne jusque dans les états d'aliénation dans sa dimension éthique et ludique imprégnant tous les aspects de la pratique. Spinoza nous a appris à dissocier la morale, de la recherche du bien individuel et collectif. 

Je vais te guider dans ce champ de praxis des jouissances où la notion de disponibilité prend toute sa valeur, t’indiquer ce chemin te permettant de retrouver l’harmonie de tes aspirations, en surmontant ce qui te parait être des obstacles. Par une déroutante discipline apprendre les intelligibles lois de la soumission. Comme dit encore Spinoza : " Ne pas rire, ne pas pleurer, ne pas louer, ne pas blâmer, mais comprendre ". Prends ces attitudes épidictiques identifiables pour souligner tes qualités physiques, et intellectuelles.

Déshabilles toi de ta honte, exprimes ton humilité, révèles toi, y compris dans l’humiliation confinant au ridicule. Désarmée, colère refrénée, laisses renaître la sensualité primale en toi par l’absence de toute maîtrise. Abandon au non-retour. La force s'érige dans l'abandon, et témoigne d’aucun ressentiment.
 

Plus de repentir de ne pas avoir su, de ne pas avoir pu. Evanescence des exigences, complaintes dérisoires. En contraintes qui te libèrent, de ton être je serai le seul dépositaire. Immobile fraîcheur, la première occurrence est ma voix qui traduit une volonté irréfragable. L’impératif en conseil. Par la transparence, volutes insouciantes de tes pensées, exhale de toi ce qu’il y a de plus gracieux. Hardiesse en retenue, désormais peu importe pour toi l’exigence requise. L’agrément de mes caresses accompagne l’expression de ton abandon.

Lumière douce ombrant ton sillon éclairé, mes douces fantaisies aventurière à l'entoure de ton corps. Les senteurs fines de ton corps charment mon cœur.  De cette relation complice, en de multiples délices, âmes toujours alliées. Par le tumulte des saveurs et des odeurs, tes rêves s’élèvent en réalité. Egarements, sans égard, de ma douce autorité, j’imprime mon sceau sur ta peau. Enveloppée d’une douce chaleur, partage de voluptueux accords insensés de nos corps dans les douves de la douce folie. Perdition dans l’originalité des caresses, en liesse, qui te brûlent. Tendresse sans pitié procurant un plaisir crescendo, corps en brasier par la flamme que je te porte. Je recherche cette douceur impitoyable en ton fragile alcôve. Opiacé sur ma tige te donne le vertige. Ma chaleur en ton foyer pour t’emplir de satisfactions. Dégustes moi, sous le joug de cette torride liaison.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
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