Mercredi 17 septembre 3 17 /09 /Sep 20:15

Aux annales de mes songes, tel le soleil de mes nuits, votre corps si magnifique me rappelle à vous. Corps onduleux, gracieux, harmonieux, somptueux reflets. Aucune misérable pudeur, nulle forme voilée, vous m’inspirez, et, de vous expire mes fantasmes que vous fixez. Ainsi découverte, je vais en découverte sans questionnement par les gestes, les situations, les échanges que vous accordez. L’âme jouit de l’offrande du corps. Je n’appartiens pas, je me donne, donner, plus que recevoir, séditieux sans économie, sans être le tréma de ce qui précède. Il est du toucher plus que des autres sens, plaisirs retrouvés. D’érotiques séquences en vos courbes de nudité, je vous basse et haute fréquence, vous caresse ici haut et vous baise ici bas. Jeux de transes en vos anses. Enivrez de votre essence, ciel !
Par l’inclination de vos blanches hanches, ainsi la croupe illumine. Chute de raison, votre postérieur de prestige me donne le vertige. Indicible vue de votre somptueux derrière, déni affiché, exprimé de toute immoralité. Ma bouche, plus douce qu’une plume au vent, s'impose à vos callipyges et généreux contours. Lèvres intimes pulpeuses rupinent sur vos collines arrondies. Ma reine trône, honorée de mille bises et tendres câlins en son arène, proche de l’abysse. Mon organe, comme gage, à l'anneau de votre index et de votre pouce. Vous vous amusez ainsi, mon linga ceint, élevé vers l’empyrée. Désir sans convention, sans concession, possédé par la passion, je cajole votre volcan, mon velouté au feu de votre ombre lascive. J’épouse vos tendres replis, alors qu’à mon priape, votre passion encore m’attise Votre danse s’accélère à mon vit. Dieu ithyphallique, dans votre paume, s’épanouit en une généreuse disposition. Sous votre lune, il n'est de plaisirs partagés dans l'innocence. Vous savourez ma crème opale avant que ne vienne ma sève sauvage en votre soyeux palais.

 

Attiré par la robuste sensualité des femmes et la simplicité spontanée d’ingénuité. Source d’inspiration cérébrale et d’expiration charnelle. Peu d’intérêt envers la candeur virginale, mon appétit des instincts primitifs s’engage par la douceur du verbe et de l’image au profit de la femme épanouie, non vénale, subversive et iconoclaste. A la recherche de situations équivoques par de non définitives orientations et une non-confusion des genres, je veux transcender mon moi par la quête de l’émoi. L’esthétisme allié à la rigueur irrationnelle nourrit mon imaginaire. Je veux jouir de toutes les singularités de l’altérité dans le refus de toute préoccupation morale, éloigné du goût fade des classiques. La pluralité des différences s’émancipe de la monotonie et donne de l’intensité intérieure. A l’abri de toute polémique, abjection de tout puritanisme, sublimer ses sensations en privilégiant les émotions, en confiance, doutes, contestations intériorisées, parfois proche de la déréliction. Liberté à toute expression dans la dissidence des ascèses par l’indétermination des assouvissements. Besoin d’extraversion de complexes ambiguïtés, afin d’éveiller les plus splendides parcelles de l’âme en inclination fiévreuse à la corruption accordée du corps.

Ce ferment de flux en nuances attise les fantasmes trop intériorisés et sollicite innovations et audaces. Au plus grand des arts, roi est mon engouement. Sollicitations sensorielles, le corps n’est que truchement de la relation intellectuelle. Viser votre affect en toute confidence, le sentiment n’en est pas pour autant mièvre, mais naturellement abscons. Exulter consciemment, dans la mise en place d’une identité salvatrice, vos insaisissables tourments. Absorbés par la convulsion des sens, harmonie des âmes et des corps. Par la tendresse de mes émotions, contrastes et contradictions en exaltation, je stigmatise vos intolérances, sans virulence, en toute passion. En vous, j’œuvre dans une langue universelle. Romance en l’origine. De Suggestions en jouissance, con danse les excès. Par mes abus, sans indulgence, emprunt de délicatesse, vous vous laissez envahir en rythmes discursifs. Subversion apodictique du manifeste en votre cénacle. Mon dynamisme et ma puissance, en un instant, vous emportent à une vitesse étourdissante dans la fluidité cognitive, légèreté aérienne de votre esprit étourdi.

 

Copyright©Tous droits réservés - Ys 2008 - Texte déposé n° AFO1557

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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