Je t’emporte dans une dimension onirique, à l’intemporalité corrélative, où les principes d’humilité fécondent. Aux frontières de l’effacement, avec grâce et élégance, tu te prêtes aux troublants jeux intimistes, parfois même naïfs. Je n’ai nul comportement saturnien ou aulique pour accéder au primat de tes affects. Ton corps accompagne ma voix sur le chemin des fonds ténébreux de ta propre intériorité. Mes formulations impressives somatisent ton esprit éthéré en gestes frileux. Nul débat pour ses ébats en transfert d’identité. Silencieuse, tu te laisses porter par cette volupté fortement lestée de sentiments esthétiques. En obscénités souriantes, tu goûtes le délicieux charme des incertitudes visuelles. Epurée, tu t’offres à ma gourmandise. Je parcours tes monts aimés, chemins faisant en tes vallées adulées, présents de tes trésors cachés. Les fantasmes en scène, en désordre harmonieux, nous renouons avec la plasticité érotique. Modulations affectives, transgressives, discursives sur ta splendeur. Appétence vivifiée, par tes ondulations félines, se lève ton somptueux festin. Le beau priape est porté à tes lèvres et le con dansé sur ma langue. Témoignage de ma délectation par de longues attentions. Ton corps se fait houleux. Ma hampe s’affermit de plus belles aux délicatesses prodiguées à mon frein. Hédonisme présent et pressant, je souhaite l’accomplissement en toi. Emois des cadences entrent en ton antre. Ta tendre chair ressent ma chaleur de mille suées. Par la montée de sève, mes désirs en fusion en ta splendeur ambitionne de consumer toute ta passion. Unis en ces instants d’ivresse, par l’effet des profondeurs, je t’emplis du plaisir d’aimer.
ici textes déposés © Ys
protégés sous peine de poursuite
Commentaires