Vendredi 11 avril 5 11 /04 /Avr 21:51

Corps dévêtu, qui découpe ce ciel en monts et merveilles. Lune en pleine journée ensoleillée, présage ou mirage en ce désertique paysage. Plage ensoleillée, que je contemple, qui me fascine. Voyez comme le soleil est bas sur cette image révélée. Désir tendu, cœur enchanté, douces pensées de cet horizon éclairé. Cette soif d’Elle me met en émoi. Mon ciel est en délire.
De milles feux animés, mes baisers savourent, pleins de tendresse, insistants, longuement sur sa peau au délicieux goût salé. Ces collines de charmes et cette vallée, si belles sous le soleil, qui me plaît d’effleurer, de caresser. Allant vers l’inconnu en ce pays, je vagabonde guidé par ma passion en déraison. De mes mains de velours, je voyage en ce paysage de rêve. Par la légèreté de mes doigts je fraye ce chaud chemin, par beaucoup, interdit et découvre son œillet. Soudaine clarté à mes yeux émerveillés de ce lieu. Au ton cuivré de sa fleur qui m’enflamme, ma langue audacieuse s’y insinue défiant la pénombre pour jouer ma sonate en raie de ses gémissements, frémissements et soupirs. Splendide aventure aux douces turpitudes. J’effleure et flatte son exquise gourmandise perdue aux confins de sa chaire. Moments savoureux que je poursuis en d’infinies malices. Je suis perdu, éperdu en cette intimité.
Corps enchantés, bonheur transporté en joie indicible. Elle se donne, consentante, polissonne, obscène et indécente, me présentant, avec candeur, le cœur de sa nuit.

Avec finesse, mon plaisir s’élève doucement entre ses fesses, descends dans la vallée avec adresse. Impétueux, en mon axe serré, cerclé par tant d’honneur, je la ravis en son abîme. Souverain entre ses reins, atteignant ses émotions, son corps est empreint d’une houle. Aux rythmes de mes ardeurs je la mène à la plénitude, torride épopée. Il n’y aura pas de trêve en son volcan embrasé. Par ma cime Elle vacille. Je libère ma prospérité, couleur laiteuse en ces dunes, rivière inondant son tréfonds, qui se meurt comme des vagues généreuses sur un rivage.

 

Corps en détente, après d’abondantes gratitudes, paisible, je m’endors,  quiétude retrouvée sur ses courbes délicieuses au teint de sable.  

 

Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
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