ma prose... sensuelle

Mercredi 15 avril 3 15 /04 /Avr 16:23

L’esprit bruine de visions perdues, indicibles pensées en voyage, volage, de visage en doux visage, qui m’emportent à ce qui m’importe. Enfin, dans la recherche de ce que tu es et hais, révèle ce que je suis, ce que j’essuie. Le commencement est un silence comme un appel hermétique. Invalidité émotionnelle muette, valet de cœur de la reine des piques. Eau qui dort dont il convient se méfier. Tu m’en songes jusqu’à l’expression lacrymale.

L’attente de la sagesse me semble utopique. Dans la lumière brûlant ce silence, se fait jour  le charme érotique de ton atonie. Le cœur du temps adultère découvre tes secrets. A tes lèvres mes désirs, ta salive est vin de bohème. Sur ta pulpe de l’envie comme un grain de folie au bout de tes petits seins. Frôlements qui brûlent, fruits d’amour arrondis par une main divine, prennent plaisirs à la ronde. Savourant avec passion, au velours de ta peau, de longs préliminaires.

 


Par ma langue aux mille et une finesses, te baignant de chaleur. Par ton corps en ignition, ta fleur expire, lentement, tendrement, son parfum. Il n'est de parfum plus enivrant que celui d'un sexe qui se nourrit de lumière. Hallali jusqu’à la lie, j’atténue tes impatiences de mes ardeurs avec l’énergie du pur-sang. Dans l’ouverture de ton éternité, mon sexe pleure en gros sanglots et ton petit con se fait drôle par mâle en litanie. Notre corps exulte, notre âme vibre.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 17:20

Ouvrez votre conscience, en parenthèses ludiques, vers d'autres horizons. C'est un péché d'oser penser que la chair soit vile. Soyez en recherche d’insolites complaisances, bousculant les repères traditionnels en favorisant la créativité au profit du plaisir charnel et cérébral. Il s'agit de ne respecter aucun frein à la jouissance dans la luxure, sans meurtrissure, avec empathie et emphatie. Par convention dépossession identitaire, désirs et contraintes, pour explorer tout le champ des plaisirs, sans léche-botte si idiot, ni féminisation si ridicule ou érotisation de la douleur, sans dévalorisation de la virilité, ni plainte, ni sanglots, ni maux, ni amour douloureux,. Exaltation du cérémonial, car l’attrait érotique du rituel excite l’imaginaire. Dans le plein consentement, plus d’Emmanuelle Arsan que de Sacher-Masoch ou dans la pratique sadienne qui inspire l’horreur.


Pensez à cette femme, vive, nue, à l’érotisme trouble, qui ne représente plus le péché comme du temps d’Eve mais le salut. Femme de pouvoir à la loi martiale, ambivalente, à la sensualité provocante, dont on devient dépendant(e). Souveraine, au pouvoir discrétionnaire sexuel, sans bornes, illimité, démesuré, aux yeux où rien ne se révèle. Ses potentialités érotiques sont extraordinairement admirables. Torride, elle diffuse sa subjectivité latente et vous façonne au gré de ses désirs. Totale communion dans l'adoration, belle émotion sublimatoire. Elle rayonne d’une énergie lumineuse en appropriation du pouvoir phallique. Elle fait fléchir l’inconstance des amants et les amantes parjures . La promesse est sacrée et le faux serment plus que blâmé.

 


Dans une ambiance d’espérances aux potentialités érotiques extraordinairement admirables notre regard se réjouit en la contemplant. Pensées éprises en prise. Corps tendu supplie d’être repu. Dans un amour courtois qui a pleins pouvoirs sur son ou sa soupirante, elle consomme le corps sexuel, dans la mise en oeuvre d’une performance, en exploration de la diversité des jouissances.

 

L'esprit saisi de vertiges en dépassement du sensuel vous ne pouvez tranquillement regarder sa lune. L’effet de cette contrainte est de libérer. Au mérite, le divin bouton du bonheur extatique et dans un aveu embrasser son sexe en feu, elle, sans baisser les armes, et vous, sans verser de larmes. A corps des accords, permettre à notre langue de nicher nos rêves dans ses arômes capiteux. Sans enfreindre les règles, pour jouir il vous faudra séduire les chaînes de désirs qui déchaînent les plaisirs.
 

Par un acte sexuel accompli dans l'esprit de détachement de soi, permettez, comme un goût de liberté, que je vous montre que je suis bien vivant car la mort est la preuve de l’impuissance.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 14:38

Apprêtées par tant de beautés, l’envie ne suffit pas à la gloire, elles amusent bouches avant le festin. La paume de leurs mains, ô combien invitante, fait glisser leur négligée de soie et enchante leur chair qui s’offre aux tourments d’air. Fulgurance des passions. Seins provoquants qui émerveillent, galbes enveloppés par leurs délicates attentions, elles jouent la partition des cœurs. Mains en évasion, en invasion, elles se concèdent. Leur corps ondulant s’épousent. Etendant leur Elle sur leur nid douillet pour s’envoler. Lovées, suaves elles s’imprègnent l’une de l’autre. Silence dénudé du bruissement des draps sur la voix lactée de ces corps allongés.  Elles s’aiment, leurs grains de toute beauté au vent des désirs.


Amusées, elles s’animent agiles, câlines, coquines, à leur aise, en braise, louvoiements des corps brûlants en abduction. Elles serpentent l’une contre l’autre en cette alcôve. Aux hypnotisant sinueux, valses deviennent. L’harmonie des fesses est source de liesses. Cambrées éperdument ouvertes se baignent dans l’intensité d’un amour immense. Elles se laissent emporter vers ce bouton de rose déjà tout gonflé de désirs, effleuré de leur langue gourmande. Le goût du plaisir avec langueur. Caresses exprimées du puits sans fond de leur tendresse. Leur rosée attise le feu qui les avive, essence à l'arôme musquée et profonde. Saphos, assoiffées, nimbées de chaleur en voyage vers l'extase. Elles s’étourdissent d’incessants passages, en haleine, à l’aine. Ondes cavalières triomphantes dans l'effervescence, soupirs exaltés, souffles denses, sens dévastés.

En conscience nébuleuse, se dissolvent dans l’hédonisme. Ravissements fatals même à l’état létal de leur corps épuisés.


Inassouvies reprennent leurs élans, moins sages, plus sauvages, couleur de tendresse en lumière explosive. Deux excès en merveilleux engagements, langues généreuses, mains expertes, vendange de sensations. L’imagination en service jusqu’au dernier cri des plaisirs. Bas ventre en émoi, frissons inouïs en multiples délivrances.


Chairs féminines ne vous détournez pas pour autant de l'homme. Homme aux rêves de vos nuits, de votre vie.

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Mercredi 8 avril 3 08 /04 /Avr 12:19

Au fond de ma mémoire s’était réfugié l’espoir, je le préservais de mes idées fatales. Un rien de vous est venu ranimer la flamme de l’amant inconnu. Promenant mes douces pensées en une douce fable, mon coeur s'emballe. Au delà du délire, vous porter aux caprices d’Eros. Joli présage mais aussi évocation terrible car nous ne sommes pas seuls. Le bonheur ne doit pas être au singulier, il est trop éphémère. Le paradis est la jouissance de tous dans le partage. Pour eux, ce ne serait pas raisonnable, même pas envisageable. Est-il insensé de vous encenser ? En réminiscence, vous brillez de mille éclats incandescents qui me mettent dans tous mes états. Etourdissements d’elle, besoin de me poser. Je ne le peux, je ne le veux. Trop hardi, mais ne voulant blesser. Je fus con et reste confus, désemparé, chaviré. Ceci vous est-il inconnu ou l’avez vous remarqué ? Est-ce cela l’invisibilité des sensations féminines ? Vous envisagez un futur avec moi. Sommes-nous liés…….. Intimement ?

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Lundi 6 avril 1 06 /04 /Avr 19:48

SDF du cœur qui n’a nulle demeure. Errance de corps en corps, et encore, à la recherche d’une âme singulière. Soudain, comme un rêve à me tendre, j’ai vu un ange. Nue, habillée de séductions, en pouvoir se livrer d'envie et d'amour, palpitation émue d’un présent. Désirée dans mes songes, la crainte de ne pas être à la hauteur de mes propres rêves. Votre voix m’ouvre la voie, possédé par votre extrême affabilité. J’ai le ciel entre mes mains. Baisers qui ont la fièvre. Nos peaux se tutoient, abusent des bonnes consciences. Acceptez de ne pas être toujours digne. En cette saison où la sève se lève, le temps se déroule de plaisirs.


Vous frottez ma hampe et le génie vous apparaît, offrant ma liberté de mille feux, je brille pour vous. Je triomphe impunément dans l’adorable fleur épanouie de votre corps. Des mots bleus à l’encre de mes yeux en écho à l’euphorie de vos instants agiles. Au claire de votre lune, symbolique nuptiale dévoilant innocemment la valeur de nos insolences. Dans votre nuit, je trempe ma plume. Je m’exprime en votre asile ombragé. Passion échangée dans la diversité des expressions. En délicieuses volutes s’impriment nos jouissances, communion dans la chaleur de nos raffinements.

J’habite désormais vos pensées, vos folies.

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Samedi 28 mars 6 28 /03 /Mars 17:31

Féminisation ou masochisme, subalterne bien terne, préférence au sub qui alterne. Pratique en schisme, car la faune est pour la femme ce que la flore est pour l’homme. Cire, pince, bondage provoquent mon incompressible hilarité par abjection de la banalité, pâle scénographie. Même signification que "cul ôté ". Trouvez d’autres parodies, mais qui participent à la charge émotionnelle. Sortir de ces lieux trop communs, sans vénalité, ni perversion zoo, pédo ou nécro. Puisez dans votre imaginaire ou en d’autres sources, y compris liturgique. Les mises en situation provoquent plus d’intensité que tous les artifices ou accessoires, utilisons judicieusement tous les aspects érotiques du jeu.

 


Dans ces conditions, Belle et re-Belle, prenez toute liberté, addiction sans C être addition. Dessaisissement de soi sans subir le sort de Tirésias qu’il soit vu par Ovide ou par Phérécyde, ni le châtiment d’Ixion. Que vos pensées s’évaguent vers l’illicite moralité. Que s’expriment librement, en sentiments pluriels, vos dérives, vos outrances. Que triomphe impunément votre impudeur en extravagance. Ma pleonexia, en délicieuse coïncidence, produit jouissance, en incontinence, à votre noosphère.

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Dimanche 22 mars 7 22 /03 /Mars 12:10

Vous avez beau être la plus belle, si vous avez un vil caractère. Pourtant, je suis sensible à la belle chair. Indifférent à votre charme si vous manquez d’humanité. Vos soi-disant atouts ne seront, pour moi, que banalités. En constance, la beauté du cœur a raison sur tout corps, même pour un instant je ne peux concéder un tel effort. Conditions pour que je puisse prendre plaisir dans le vôtre, pour que l’incommensurable passion devienne nôtre.


S’il en est ainsi, alors, j’accorde une grande attention à vos états d’âme, d’autant qu’il est parfois dangereux d’être femme. Vos avantages sont autant de pièges, que certains, avec brutalité, veulent en faire le siège. Bien sur, vous avez d’indéniables pouvoirs sur l’homme. Certaines vont même, par jeu, en faire des bêtes de somme. Sexe, dit faible, en ascendance. Plus que la force physique, votre préséance en importance. Sans sine qua non, concessions d’un plaisir, en la circonstance, comme votre absolue satisfaction en assurance. Il ne me déplaît pas non plus que la bête en moi s’éveille, ainsi vous apporter en d’alternantes attitudes d’autres merveilles.

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Samedi 21 mars 6 21 /03 /Mars 22:18

Coeur fragile aux rêves d’argile, tant de femme ont su séduire mon âme. Nulle a pu suffire à ma libido, insatiable envie de corps à corps. Etre votre olisbo, je ne peux résister à cette douce fièvre. En Homme, plein de sève en toutes saisons, ne sait se passer de votre nourriture. Comprenez que je ne puisse prononcer des mots à nuls autres pareils.
Ma langue bohème aux orchidées sauvages, langue éprise d'aventures où mon âme peut s’abreuver des plus doux nectars. Mon gîte en votre sylve, addicte de votre arôme musqué et profond. Toutes en singularité, forteresse, Diane chasseresse, Princesse, libertine, coquine, soumise, charmante effeuilleuse, nymphe et nymphomane, comblées de prouesses au fond de votre noblesse, parfois complaisantes avec les rares pannes de mon sex à pile. Quelquefois, mon regard vous quémandait, pénétrer dans votre soyeux palais et me comporter comme un fier et noble seigneur.
Ce n’est pas la plus belle, ni la plus charmante qui m’a laissé, à ce jour, le plus beau souvenir, mais je n’en oublie aucune. Plaire à toute est utopique et c’est tant mieux, car certaines ne recueillent aucune de mes attentions. Au demeurant, encore trop ont ignoré mon désir d’échange et de partage, me laissant dans la tristesse la plus absolue. Quête sans fin, tel un affamé, qui pourtant n'a nul besoin, seulement l’envie de donner du plaisir. Pour n’avoir jamais connu une telle circonstance, il me serait agréable qu’un jour mes larmes coulent sur mes joues, pour vous, en épargnant mon cœur afin qu’il ne saigne.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Texte Libre


"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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