Jeudi 9 avril 4 09 /04 /Avr 14:38

Apprêtées par tant de beautés, l’envie ne suffit pas à la gloire, elles amusent bouches avant le festin. La paume de leurs mains, ô combien invitante, fait glisser leur négligée de soie et enchante leur chair qui s’offre aux tourments d’air. Fulgurance des passions. Seins provoquants qui émerveillent, galbes enveloppés par leurs délicates attentions, elles jouent la partition des cœurs. Mains en évasion, en invasion, elles se concèdent. Leur corps ondulant s’épousent. Etendant leur Elle sur leur nid douillet pour s’envoler. Lovées, suaves elles s’imprègnent l’une de l’autre. Silence dénudé du bruissement des draps sur la voix lactée de ces corps allongés.  Elles s’aiment, leurs grains de toute beauté au vent des désirs.


Amusées, elles s’animent agiles, câlines, coquines, à leur aise, en braise, louvoiements des corps brûlants en abduction. Elles serpentent l’une contre l’autre en cette alcôve. Aux hypnotisant sinueux, valses deviennent. L’harmonie des fesses est source de liesses. Cambrées éperdument ouvertes se baignent dans l’intensité d’un amour immense. Elles se laissent emporter vers ce bouton de rose déjà tout gonflé de désirs, effleuré de leur langue gourmande. Le goût du plaisir avec langueur. Caresses exprimées du puits sans fond de leur tendresse. Leur rosée attise le feu qui les avive, essence à l'arôme musquée et profonde. Saphos, assoiffées, nimbées de chaleur en voyage vers l'extase. Elles s’étourdissent d’incessants passages, en haleine, à l’aine. Ondes cavalières triomphantes dans l'effervescence, soupirs exaltés, souffles denses, sens dévastés.

En conscience nébuleuse, se dissolvent dans l’hédonisme. Ravissements fatals même à l’état létal de leur corps épuisés.


Inassouvies reprennent leurs élans, moins sages, plus sauvages, couleur de tendresse en lumière explosive. Deux excès en merveilleux engagements, langues généreuses, mains expertes, vendange de sensations. L’imagination en service jusqu’au dernier cri des plaisirs. Bas ventre en émoi, frissons inouïs en multiples délivrances.


Chairs féminines ne vous détournez pas pour autant de l'homme. Homme aux rêves de vos nuits, de votre vie.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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