Vendredi 10 avril 5 10 /04 /Avr 17:20

Ouvrez votre conscience, en parenthèses ludiques, vers d'autres horizons. C'est un péché d'oser penser que la chair soit vile. Soyez en recherche d’insolites complaisances, bousculant les repères traditionnels en favorisant la créativité au profit du plaisir charnel et cérébral. Il s'agit de ne respecter aucun frein à la jouissance dans la luxure, sans meurtrissure, avec empathie et emphatie. Par convention dépossession identitaire, désirs et contraintes, pour explorer tout le champ des plaisirs, sans léche-botte si idiot, ni féminisation si ridicule ou érotisation de la douleur, sans dévalorisation de la virilité, ni plainte, ni sanglots, ni maux, ni amour douloureux,. Exaltation du cérémonial, car l’attrait érotique du rituel excite l’imaginaire. Dans le plein consentement, plus d’Emmanuelle Arsan que de Sacher-Masoch ou dans la pratique sadienne qui inspire l’horreur.


Pensez à cette femme, vive, nue, à l’érotisme trouble, qui ne représente plus le péché comme du temps d’Eve mais le salut. Femme de pouvoir à la loi martiale, ambivalente, à la sensualité provocante, dont on devient dépendant(e). Souveraine, au pouvoir discrétionnaire sexuel, sans bornes, illimité, démesuré, aux yeux où rien ne se révèle. Ses potentialités érotiques sont extraordinairement admirables. Torride, elle diffuse sa subjectivité latente et vous façonne au gré de ses désirs. Totale communion dans l'adoration, belle émotion sublimatoire. Elle rayonne d’une énergie lumineuse en appropriation du pouvoir phallique. Elle fait fléchir l’inconstance des amants et les amantes parjures . La promesse est sacrée et le faux serment plus que blâmé.

 


Dans une ambiance d’espérances aux potentialités érotiques extraordinairement admirables notre regard se réjouit en la contemplant. Pensées éprises en prise. Corps tendu supplie d’être repu. Dans un amour courtois qui a pleins pouvoirs sur son ou sa soupirante, elle consomme le corps sexuel, dans la mise en oeuvre d’une performance, en exploration de la diversité des jouissances.

 

L'esprit saisi de vertiges en dépassement du sensuel vous ne pouvez tranquillement regarder sa lune. L’effet de cette contrainte est de libérer. Au mérite, le divin bouton du bonheur extatique et dans un aveu embrasser son sexe en feu, elle, sans baisser les armes, et vous, sans verser de larmes. A corps des accords, permettre à notre langue de nicher nos rêves dans ses arômes capiteux. Sans enfreindre les règles, pour jouir il vous faudra séduire les chaînes de désirs qui déchaînent les plaisirs.
 

Par un acte sexuel accompli dans l'esprit de détachement de soi, permettez, comme un goût de liberté, que je vous montre que je suis bien vivant car la mort est la preuve de l’impuissance.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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