Coeur fragile aux rêves d’argile, tant de femme ont su séduire mon âme. Nulle a pu suffire à ma libido,
insatiable envie de corps à corps. Etre votre olisbo, je ne peux résister à cette douce fièvre. En Homme, plein de sève en toutes saisons, ne sait se passer de votre nourriture. Comprenez que je
ne puisse prononcer des mots à nuls autres pareils.
Ma langue bohème aux orchidées sauvages, langue éprise d'aventures où mon âme peut s’abreuver des plus doux nectars. Mon gîte en votre sylve, addicte de votre arôme musqué et profond. Toutes en
singularité, forteresse, Diane chasseresse, Princesse, libertine, coquine, soumise, charmante effeuilleuse, nymphe et nymphomane, comblées de prouesses au fond de votre noblesse, parfois
complaisantes avec les rares pannes de mon sex à pile. Quelquefois, mon regard vous quémandait, pénétrer dans votre soyeux palais et me comporter comme un fier et noble seigneur.
Ce n’est pas la plus belle, ni la plus charmante qui m’a laissé, à ce jour, le plus beau souvenir, mais je n’en oublie aucune. Plaire à toute est utopique et c’est tant mieux, car certaines ne
recueillent aucune de mes attentions. Au demeurant, encore trop ont ignoré mon désir d’échange et de partage, me laissant dans la tristesse la plus absolue. Quête sans fin, tel un affamé, qui
pourtant n'a nul besoin, seulement l’envie de donner du plaisir. Pour n’avoir jamais connu une telle circonstance, il me serait agréable qu’un jour mes larmes coulent sur mes joues, pour vous, en
épargnant mon cœur afin qu’il ne saigne.
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