Vendredi 18 avril 5 18 /04 /Avr 10:27

Angel et YS, après quelques contacts virtuels, ont décidé de se rencontrer, afin de mettre au point un plan totalement diabolique, dont j’en serai l’heureuse victime. La concrétisation est proche.

 

Malgré mes doutes, aucune réponse ne vient pour me les ôter. Même le regard d’Angel que je tente de transpercer, ne m’apporte aucune confirmation. Revenant du travail, je trouve la maison vide. Seulement un petit mot d’Angel sur la table du salon, m’indiquant le lieu et l’heure où je devais le rejoindre. A côté de cette missive, une rose rouge sang est posée, sur une jupe, des bas et une guêpière noirs. Le parfum de la fleur m’enivre. Je me prépare anxieuse, nerveuse et interrogative. Arrivée au lieu et heure dits, l’émotion et l’excitation sont à leurs combles. Je remonte dans l’allée avec cette rose, dont son essence éveille mes sens. Je n’ai pas le temps de sonner, qu’Angel ouvre la porte et m’accueille par un baiser langoureux. Ses mains chaudes parcourt mon corps, déjà si sensible. Il me fait entrer dans le salon où étincellent des dizaines de bougies. Leurs flammes sont la seule source de lumière. Une fragrance masculine, que je ne connais pas, me monte au nez. Mais avant qu’un son ne sorte de ma bouche, Angel pose un doigt sur mes lèvres. Délicatement, il me bande les yeux d’un foulard de soie noir. Ce parfum inconnu, se fait plus intense et se rapproche. Je sens ta présence. Qui es-tu ? Qui est avec Angel ? Est-ce toi YS ? Quatre mains partent à la découverte de mon corps. Je ne peux rien faire, je suis soumise à leurs caresses et leurs désirs. Une chaleur me brûle le ventre. Les frissons envahissent mon corps. Je ne contrôle plus rien. Je suis vôtre. Peu à peu nos corps se mélangent. Ils ôtent vos vêtements. Nos corps nus, ne font plus qu’un.

Avec eux l'incongruité des contingences créée un espace de liberté. Je jouis de cet abandon de tous repères, de ma réddition. Cette absence de maîtrise sur le déroulement des événements. Ce mélange d'appréhension, de curiosité et de satisfaction. Cet attrait de situations inattendues, inavouées ou inavouables. Incontrôlable désir, insoupçonnables plaisirs, je me plais à être cette femme libre de tout interdit, totalement soumise à la puissance de leurs convoitises, me laissant guider dans les eaux tumultueuses, les laissant festoyer de mes charmes. Mes seins, devenus très sensibles, se mettent à durcir sous leurs caresses. Leurs mains agiles et gourmandes parcourent mon corps. Quatre mains nomadent, corps offert, ouverte aux plaisirs, se croisent, à l'unissons, sur ma peau, infinité caresses, voluptueuse tendresse.... des frissons incandescents naissent, chair attendrie qui consent. Je sens des doigts glisser en mon sexe,....qui viennent m’envahir au plus profond de moi-même réveiller ce volcan en mes entrailles.

Une langue, habile, lubrique, amusée, qui me fouille, follement animée. Flatteries, gâteries, douceurs si excitantes, ma fleure veut éclore. La chaleur envahit, doucement, longuement, en silence, l’intimité de mes sens. Une tendre plainte sort de mes lèvres et je serre plus fort cette tête jusqu'à ce que je me laisse emporter de plaisir. Je sens une autre bouche affamée passant entre mes fesses, singulier appétit qui me plaît, élan velouté La jouissance est imminente. Je ne pense plus, je ne vois plus, je n'entends plus..... Je ne sais plus si je suis rêve ou réalité, troublant vertige. Nos corps, épousés, emmêlés et doux baisers, continuent de me consumer et se fondent en douceurs angéliques. Je suis leur harpe d’amour, jouant sur toutes les cordes de mes sens. Les corps ondulent d’un feu brûlant, s’enchaînent, se bousculent, se soulèvent, puis s’enlacent, complicité indécente, mêlant habilement rudesses et douceurs, insondable connivence. Dans le creux de ma chair ils forgent leurs délires, indéfinissable accord, virtuosité dévorante de la symphonie de leurs ardeurs, affinités charnelles aux ressources sans fin et sans gêne, saveurs animales. Emmêlés, corps à corps farouche, ardents, passionnés. Corps et âmes en liesse.

L’un de sa hampe torride me pénétrant, me fait tressaillir. Va et vient aux abysses des profondeurs. Alors que l’autre enfonçant son glaive, forçant les portes de ma prospérité. Virulence qui me pénètre, la bête s’acclimate immédiatement, Je ne puis plus me contrôler déferlantes secousses, tremblements. Leurs étreintes de voluptés me transportent en des élans souvent confus. Un long frisson de mon ventre parcourt mon être. Libérer ce feu trop longtemps contenu. Vives frénésies brûlantes en mon être où le miel se glisse. Je sens en mon âtre de longs flots s’écouler. Un spasme exquis m’agita toute entière. vent fougueux de leur ardent désir. Sur les flots de nos plaisirs , lorsque, enfin, jaillissent en moi, en toutes mes ouvertures, leurs vagues généreuses, en flux plein de puissance. L’orage éclate, nous laissant jouir en cœur. Je me sens inondée par leurs flots de vie.

 

Eva (sur toutes les photos) et Ys (écrit en commun il y a quelque temps)

http://lesemoisdeva.canalblog.com/

Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
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