Mardi 1 juillet 2 01 /07 /Juil 19:31

Son nue pour toute parure, toutes vérités exprimées, elle s’est ouverte à moi. Sous sa voûte du vice, je fuis les horizons terreux, indicible contemplation de ce zénith. Je parcours sa fraîcheur apéritive de mes douces pensées, ô raison puriste. De sa céleste et suave sexuelle, une trouble émotion m’envahit. En de vocables érotiques, je lui révèle le rêve de me délecter d’Elle. Pourtant, elle me tient à distance, jusqu'au vertige, volonté imposée de rigueur. Inhibition, bonheur, abandon et dévotion, je suis troublé par ses formes oboles. J’admire la nuit de sa lune égayée. Ce lieu d’ombre de délices, à présent éclairé, épanoui, est un appel au creux de son paradis tropical. Mon regard suit ses plis inguinaux jusqu’à l’ineffable beauté de son yoni, jalousé des roses. Grisé par ses merveilles, porté par mon esprit avide, à la douceur de mes mains, je m’aventure à toucher cette nature sublime.
Devenant enfin consentante, elle répond à mes incessantes insurrections, en espaçant beaucoup plus ses jambes, m’accordant ainsi plus d’aise. Mes mains velours montent lentement entre ses cuisses jusqu’à l’autel de ma destinée, dans le couchant d’un lustre. En d’indécentes caresses, à la chaleur du creux soyeux, je festoie cette pâleur divine. Aller, par ce chemin à con, fesses, jusqu’au sanctuaire des amours affole mes envies. Parvenant au puits de la nymphe, fleur qui exhume, je savoure sa perle où coulent ses torrents. Ciel ! Je me baigne d’émois. Je désaltère mes désirs de son velouté. Palingénésie, ma langue continue sa danse. Sexe impatient, sans équivoque, mon cierge dressé en ses charmes, est désormais souverain. Mon désir tendu dans toute son ampleur, force vivifiante. Autour de mon axe serré, son corps s’anime de secousses frénétiques. Mon ogive, en pleure en sa faveur, coule ses larmes séminales qui fertilisent son corps.

 

Copyright©Tous droits réservés - Ys 2008 - Texte déposé n° AMM2428

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
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