Prélude en mariage de beautés et d’harmonies, votre corps laiteux en ravissement. Un défi à la pâleur de ces temps d’hivers. La
nature dans son silence, vestale en appel à la souveraineté des puissances létales, avec vous je suis mieux que moi. Oeuvre de chair, j’étais en quête de vous et je ne peux me résoudre à vous
laisser hiberner. Intense aimant, sur votre peau duveteuse, les courbes ont ma préférence. La blancheur divinise la rondeur de vos fesses. Vos seins érigés, sans se faire prier, expriment la
sensibilité d’être aimés. Je ne vis que de la clarté de votre présence.
Si fraîche sous les caresses, tout ce que vous me donnez est une grâce que vous me faites. Abondance de biens ne nuit. Je suis riche de vous. Je me perds… vers tu. Le feu couve sous la glace,
emprisonnée par le froid la graine attend votre chaleur pour s’épanouir au printemps de notre amour.
Profusion de gestes tendres en d’innocentes perversions. De mes nuits d’aurores boréales, en poésie du corps à corps, votre féminité se fait courtiser. Affamée d’autres secrets, par le jeu de
l’impossible, de l’invraisemblable, spatialité du labile, nos souples soubresauts en syntonie révèlent la fusion de nos âmes. Votre intimité exhale la félicité. Je fais frissonner votre peau
donnant sens à l’espoir. Dans votre crèche en renaissance, ma ferveur en votre faveur, en un éclat soupirant. En vous, des profondeurs fécondes, mon amour est une fleur que j’ensemence pour le
prochain été.
ici textes déposés © Ys
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