Samedi 27 décembre 6 27 /12 /Déc 14:30

La femme fut pour moi de conception immaculée. J’ai appris à faire preuve de discernement. Certaines ne méritent pas que je les honore tant elles sont mesquines, dissimulantes, hypocrites, ou imbues de leur petite personne. Certaines affirment, de manière sibylline ou péremptoire, être si intelligentes. Même si cela est réel, n’est ce pas présomptueux ? Leur sale caractère rebute, pour ma part, toute relation. Si elles ont pu développer des facultés cognitives, certaines les mettent au profit de leur unique intérêt, ce que je trouve abjecte. Leur soi-disant beauté m’indiffère. La beauté ? On s’en lasse et elle se fane avec le temps, quant au charme il m’est, pour elles, indécelable. Nul envie de partager, nul désir d’échanger avec elles. Ce n’est de l’indifférence, juste un peu de moquerie, sans animosité. Je ne me réjouis pas de leur éventuel malheur mais le bonheur devrait se mériter. Je les laisse à leurs dévots ou aux affamés pour leurs plaisirs. Il est préférable que nous soyons inconnus, l’un pour l’autre, c’est pourquoi je ne vous dis même pas A Dieu. Que ces femmes me laissent dans leur silence, sinon plus que le mépris, je leur promets le vide en retour. Je ne veux pas les blesser tant elles me sont insignifiantes et le suis peut être également pour elles ? Je l’espère. Mais quelle importance ?


Le bonheur est assujetti au gré des vents et intimement lié à l’éphémère, alors préservons-nous, au moins, de telles pensées. Fuyons ces personnes. La richesse est ailleurs.

 



Intéressons-nous aux âmes dont on remarque les absences. Je clame la sensibilité, cette transcendance de votre être. Cette exploration esthétique de votre dimension métaphysique. Aux cieux des obsessions, unis vers vous qui mariez les plaisirs charnels les plus éperdus à la blancheur d’une âme émotionnelle, j’ai des Elles à déployer pour me consumer dans votre jugement admiratif. Se découvrir. Déposer juste ma main courante à votre peau lisse, là où les mots me manquent. Vous vous donnez simultanément à mon adhésion en une alchimie qui ne peut se distiller sur la toile. Mouvements lancinant appelant les caresses, faire languir les plaisirs, au creux de vos pétales, perles de rosée. Oeuvres de chair, de mes rites, en mutuelle espérance vers votre voie lactée et flirter aussi avec les profondeurs des humeurs vagues, en des secrets dans la ronde ampleur de vos fesses. A votre lune, je me sens plus proche des étoiles. Evasions dénuées de tout référentiel, expressions lascives. Nul abandon de vos charmes, nul désir d'appropriation, nulle tentative de restriction, uniquement vivre les désirs de l’intense. Symbiose du sexe et de l’esprit. En votre lotus ouvert nous voguons sur l'onde houleuse, laissant nos chairs librement se manifester. Pour vous autres, vous ne passez pas inaperçues, mais mon message n'est pas toujours reçu.

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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