Samedi 10 janvier 6 10 /01 /Jan 17:27

Vous, si sereine, si reine, sirène qui, sous tant de beauté, est abritée par une paix incertaine. Laissez vous appartenir à ce bonheur espéré. Echangeons nos regards, peut être vous sauverai-je des adieux, des mélancolies du passé, de cet avenir banal, obscur terrier. Votre cœur à mer n'ose gagner la terre ferme qui se dessine aux iris de notre univers. Je veux votre bonheur, je pense le bonheur, je souhaite vous l’offrir, sans compromis, en toute générosité. Vous aimer plus que les autres que j’aime dans leur liberté. Ce n’est pas aisé, peut être une utopie. La passion n’est pas sans danger. Il ne m’échappe pas que la beauté des corps ne soit pas toujours à l’image de la beauté des âmes. L'âme de la jouissance est dans la personne. Le corps vient avec une âme, sinon il n'est qu'objet*. Faites du bonheur l'obsession de votre vie. Il n’est pas suffisant de se laisser caresser par la satisfaction. Enchaînée dans une Inde essence, vos sentiments déchaînés s’enflamment de cette attente, révélez-moi vos non-dits.

Par don, vous vous offrez comme un cadeau du ciel, vous vous confiez de tout votre être de toute votre âme, en toute complicité. La sagesse se trouve dans l’attente et prenez le temps inoubliable de remercier le véritable désir. Mes paroles inondées de tendresse attisent votre impatience. Sans résistance, dans le désarroi, mélange de mystères et d'incertitudes, de doutes lancinant, vous vous laissez emporter, par l’envolée du silence des soupirs. Avide, brûlante d’impatience vous avez une envie folle, et perdue, de me déguster mais je veux vous faire supplier et hurler votre plaisir. Laissez vous emporter dans l’abîme des envies les plus fantasques. Respirez mon souffle pendant que je joue sur un dos majeur. Je suis le messager traversant vos vallées, s’égarant sur les sentiers cachés. Splendeurs excessives de vos creux délicats, de vos courbures irréprochables. Votre impatience s’achève à vos lèvres, une gorgée d’un baiser. Ma bouche torride pleine d'ardeur fait de vous un brasier. Votre bouton dort sur cette tige ? Liesse en toute ouverture qui donne la fièvre et met votre corps en émoi. A vos lèvres affamées, qui s’affolent par mon désir, j’accorde mon sexe bien bandé (comme un patient..). Ensuite, votre corps comme mon point d'enclave, je glisse et pénètre votre cavité pelvienne Libération en communion. Mes pensées disent que je vous aime.



* phrase de Chabot : des corps et du papier

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Commentaires

Que vos mots sont beaux ! Ils glissent sur les vagues de la sensualité au milieu dans un océan d'érotisme...
C'est divin. C'est délicieux à lire. C'est tout simplement magnifique.
Bises
commentaire n° :1 posté par : Foldenvy le: 12/01/2009 à 15h55
Heu....
commentaire n° :2 posté par : Titia le: 12/01/2009 à 18h36

Texte Libre


"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

votre attention


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