Vous, si sereine, si reine, sirène qui, sous tant de beauté, est abritée par une paix incertaine. Laissez vous appartenir à ce bonheur espéré. Echangeons nos regards, peut être vous sauverai-je des adieux, des mélancolies du passé, de cet avenir banal, obscur terrier. Votre cœur à mer n'ose gagner la terre ferme qui se dessine aux iris de notre univers. Je veux votre bonheur, je pense le bonheur, je souhaite vous l’offrir, sans compromis, en toute générosité. Vous aimer plus que les autres que j’aime dans leur liberté. Ce n’est pas aisé, peut être une utopie. La passion n’est pas sans danger. Il ne m’échappe pas que la beauté des corps ne soit pas toujours à l’image de la beauté des âmes. L'âme de la jouissance est dans la personne. Le corps vient avec une âme, sinon il n'est qu'objet*. Faites du bonheur l'obsession de votre vie. Il n’est pas suffisant de se laisser caresser par la satisfaction. Enchaînée dans une Inde essence, vos sentiments déchaînés s’enflamment de cette attente, révélez-moi vos non-dits.
Par don, vous vous offrez comme un cadeau du
ciel, vous vous confiez de tout votre être de toute votre âme, en toute complicité. La sagesse se trouve dans l’attente et prenez le temps inoubliable de remercier le véritable désir. Mes paroles
inondées de tendresse attisent votre impatience. Sans résistance, dans le désarroi, mélange de mystères et d'incertitudes, de doutes lancinant, vous vous laissez emporter, par l’envolée du
silence des soupirs. Avide, brûlante d’impatience vous avez une envie folle, et perdue, de me déguster mais je veux vous faire supplier et hurler votre plaisir. Laissez vous emporter dans l’abîme
des envies les plus fantasques. Respirez mon souffle pendant que je joue sur un dos majeur. Je suis le messager traversant vos vallées, s’égarant sur les sentiers cachés. Splendeurs excessives de
vos creux délicats, de vos courbures irréprochables. Votre impatience s’achève à vos lèvres, une gorgée d’un baiser. Ma bouche torride pleine d'ardeur fait de vous un brasier. Votre bouton dort
sur cette tige ? Liesse en toute ouverture qui donne la fièvre et met votre corps en émoi. A vos lèvres affamées, qui s’affolent par mon désir, j’accorde mon sexe bien bandé (comme un
patient..). Ensuite, votre corps comme mon point d'enclave, je glisse et pénètre votre cavité pelvienne Libération en communion. Mes pensées disent que je vous
aime.
* phrase de Chabot : des corps et du papier
ici textes déposés © Ys
protégés sous peine de poursuite
C'est divin. C'est délicieux à lire. C'est tout simplement magnifique.
Bises