L'excision des filles est infiniment plus risquée et ses conséquences plus dramatiques, que l’ablation du prépuce du
garçon, même si les deux rites participent d'un même fond culturel.
Une telle intervention, réprimée par l’article 434-3 du code pénal, entraîne, outre la peur et la douleur immédiate, des conséquences
qui peuvent être graves: hémorragie prolongée, infection, stérilité, voire le décès. Dans la forme la plus extrême, l'excision avec infibulation, où après l'ablation totale des parties génitales
externes, les deux côtés de la vulve sont recousus ensemble, le traumatisme est répété à chaque naissance, quand on coupe à nouveau pour permettre le passage de
l'enfant.
Cet acte abject n'a jamais été cité par le Prophète, ni reconnu par le Hadjith ! N'existe pas dans l'Abu Hureyra, " ma nuit de
noces, où m'attendaient des caresses, de doux baisers, des étreintes. Non, jamais ! Ce qui m'attendait étaient des douleurs, des souffrances et de la tristesse. […] Dans mon lit de noces, je suis
étendue en gémissant, pelotonnée comme un animal blessé, victime de la douleur féminine. […] ce n'est qu'une douleur de femme, et la douleur de femme périt comme toutes les choses féminines ! ce
que disent les vieilles femmes (Dahabo Elmi Muse - SWDO-AIDOS) . Pratiques rétrogrades et avilissantes que pérennisent certaines femmes.
Pratique surannée de ces
coupeurs d’extase qui engendre une itération de douleurs, sang coulé par des avorteurs de rêves, cris et hurlements répétés par cette ectomie de la jouissance, bourgeon coupé par des mains
négatives au printemps de la vie, avenir bouleversé pour que nul ne puisse déguster sa fève. …..Lugubre mélopée pour celles qui ont eu leur plaisir tué en cette chair intime.
ici textes déposés © Ys
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