Vendredi 2 janvier 5 02 /01 /Jan 14:43

Sans moi tu es l’infortunée mais la détresse n'est pas incurable. Nue, la nitescence de ton corps s’offre à mon regard sans résistance. Deux genoux à terre pour me voir de plus près, pour passer du rêve à la réalité. Ouvre le trop plein de ton cœur je veux y lire ce que tu espères. Dévoilant ton superbe pourtour, tes formes gracieuses me charment et m'enflamment. Mes mains, d’une extrême douceur, cheminent sur le plus long de tes parcours.

Aux jeux libertins tumultueux que tu aimes suggérer, tu laisses exprimer tes émotions du désir et laisses aller tes sentiments. Alors les faveurs sont selon. La moiteur de ton antre chaud exhale ton musc à l’ivresse prégnante. Douce senteur qui appelle mille baisers brûlant. Au creux de tes cuisses je veux me faire délice. Mes lèvres sertissent, entre tes pétales, ta perle de rose. J’honore ton opale, ton bijou. Tu tangues sous ma langue tout en délicatesse dans ton sexe, douce cyprine perlant à fleur de peau. Prospérité de plaisirs se manifestant par de souples soubresauts. Tu gémis sous ma tendresse, jouis sous mes caresses.


Plus qu’une peinture sur toile, tu as besoin d'être caressée au pinceau. Au vide de ton espace, corps tendu se débrouille comme un manche, ce qui fait rire aux éclats le soleil de tes ombres. Rien n'est plus magnifique que de se sentir en toi. Tu cambres tes reins, ondules tes fesses, pour t’offrir à ce désir si puissant. Tu te sens brûlante et en fièvre de désirs. Chair éprise, je poursuis cette douceur de l’instant au plus profond. Entre tes cuisses jaillit l'amour.


Tu as peur que rien ne soit plus pareil, alors même que tu es liée à moi. Ton coeur jamais ne fera de nouveau naufrage. Posée sur mon âme je t’emporte dans tes rêves. Mais attention l’âme humaine est comme celle du violon. Un archet a de multiples cordes à faire vibrer. Mon cœur folâtre les douceurs féminines. Alors sauras tu me retenir ?

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Commentaires

commentaire n° :1 posté par : Foldenvy le: 02/01/2009 à 23h23
Une belle plume glisse sur cette toile comme un pinceau sur une autre...
commentaire n° :2 posté par : Titia le: 03/01/2009 à 10h20

Texte Libre


"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)
Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?

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