Apprêtées par tant de beautés, l’envie ne suffit pas à la gloire, elles amusent bouches avant le festin. La paume
de leurs mains, ô combien invitante, fait glisser leur négligée de soie et enchante leur chair qui s’offre aux tourments d’air. Fulgurance des passions. Seins provoquants qui émerveillent, galbes
enveloppés par leurs délicates attentions, elles jouent la partition des cœurs. Mains en évasion, en invasion, elles se concèdent. Leur corps ondulant s’épousent. Etendant leur Elle sur leur nid
douillet pour s’envoler. Lovées, suaves elles s’imprègnent l’une de l’autre. Silence dénudé du bruissement des draps sur la voix lactée de ces corps allongés.
Elles s’aiment, leurs grains de toute beauté au vent des désirs.
Amusées, elles s’animent agiles, câlines, coquines, à leur aise, en braise, louvoiements des corps brûlants en abduction. Elles
serpentent l’une contre l’autre en cette alcôve. Aux hypnotisant sinueux, valses deviennent. L’harmonie des fesses est source de liesses. Cambrées éperdument ouvertes se baignent dans l’intensité
d’un amour immense. Elles se laissent emporter vers ce bouton de rose déjà tout gonflé de désirs, effleuré de leur langue gourmande. Le goût du plaisir avec langueur. Caresses exprimées du puits
sans fond de leur tendresse. Leur rosée attise le feu qui les avive, essence à l'arôme musquée et profonde. Saphos, assoiffées, nimbées de chaleur en voyage vers l'extase. Elles s’étourdissent
d’incessants passages, en haleine, à l’aine. Ondes cavalières triomphantes dans l'effervescence, soupirs exaltés, souffles denses, sens dévastés.
En conscience nébuleuse, se dissolvent dans l’hédonisme. Ravissements fatals
même à l’état létal de leur corps épuisés.
Inassouvies reprennent leurs élans, moins sages, plus sauvages, couleur de tendresse en lumière explosive. Deux excès en merveilleux engagements, langues généreuses, mains expertes, vendange de
sensations. L’imagination en service jusqu’au dernier cri des plaisirs. Bas ventre en émoi, frissons inouïs en multiples délivrances.
Chairs féminines ne vous détournez pas pour autant de l'homme. Homme aux rêves de vos nuits, de votre vie.

Au fond de ma mémoire s’était réfugié l’espoir, je le préservais de mes idées fatales. Un rien de vous
est venu ranimer la flamme de l’amant inconnu. Promenant mes douces pensées en une douce fable, mon coeur s'emballe. Au delà du délire, vous porter aux caprices d’Eros. Joli présage mais aussi
évocation terrible car nous ne sommes pas seuls. Le bonheur ne doit pas être au singulier, il est trop éphémère. Le paradis est la jouissance de tous dans le partage. Pour eux, ce ne serait pas
raisonnable, même pas envisageable. Est-il insensé de vous encenser ? En réminiscence, vous brillez de mille éclats incandescents qui me mettent dans tous mes états. Etourdissements d’elle,
besoin de me poser. Je ne le peux, je ne le veux. Trop hardi, mais ne voulant blesser. Je fus con et reste confus, désemparé, chaviré. Ceci vous est-il inconnu ou l’avez vous remarqué ?
Est-ce cela l
Cogne mes sens
Il est dangereux d’être femme, victime invisible d’exaction. Femmes en détresse, courbent
l’échine. Femmes en souffrance, en violences conjugales. Femme à protéger parfois même, de leur père, de leur parâtre, de leur frère, de leur oncle, de leur fils, de leur mari, de leur patron,
etc…. Femmes séquestrées, abusées, viol des femmes comme arme de guerre. Femmes en danger, instrumentalisées en ce monde de charia, de mafia. Toutes les religions ont une propension à vous
considérer suivant la seule fonction procréatrice (pourtant Jésus aimait les femmes), femmes qui ne sont pas libres de leur corps. Femmes excisées, flamme de désirs éteints. Femmes répudiées,
chassées de leur milieu familial, jetées à la rue, à l’incertitude. Femmes lapidées, déverrouillées de la vie. Femmes objets, marchandises de l'homme, femmes de chair à canon de chair. Immondes
mémoires du monde. Aux jeux charnels disgressifs, récession sous couvert d’évolution, épreuves et preuves. Valeur en tant que personne… bafouée.

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