Lundi 25 août 1 25 /08 /Août 21:37

L’érotisme est un royaume d’attente et d’attention (*). Invitation aux plus insolents abandons. L’attente, moment d’excitation cérébrale, riche en promesses et en charges émotionnelles. L’attente en toute nudité, temps de latence opportun pour annihiler toute honte tous complexes, et aussi châtiment salvateur de l’orgueil. Le corps sans effets pour produire ses propres effets. Silhouette de l’espérance face à l’abandon. Sollicitudes muettes d’attentions, et parfois même de mansuétudes. L’attente se nourrit du désir. Moments de troubles qui aiguisent les appétits. Présentation physique pour d’imaginaires représentations. S’attacher aux détails qui éveillent les sens. Chair qui se livre. Etre de désirs. Envie d’une attention dérivée, complexe, y compris médiane, qui s’exprime en perles translucides. Que viennent enfin les singulières situations, où pulsions érotiques et imagination délirante s'encouragent mutuellement, en exactions de la manipulation. Maintenir ainsi et amplifier le degré d’excitation sans s’épandre. L’enveloppe de sulfureuses caresses, ludiques, lubriques, entretient cette tension. Réprobation étouffée. La diversité d’acceptions témoigne de la réalité du désir. Suite aux outrageuses ondulations des fantasmes, par un dépassement de soi, ne pas se répandre. Corps, sans répit. Serf à de capiteuses folies. Vertueuse tempête intérieure. Intempérance des sensations. Virtuosité de l’esprit en des délires charnels. Fort est le présent, que le temps soit immobile. La vie est jeu mais pas enjeu. Puis en fin, ne pas limiter l’expression de ses sensations et s’épanouir dans l’incontinence de ses plaisirs. Les soupirs se font cris, râles, chant des plus émouvants.

 

(*) Anaïs Nin, in Venus Erotica

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Samedi 16 août 6 16 /08 /Août 21:12

O

O, l’élaboration mentale, en communion, d’une dépendance. Tout d’abord par une appréhension certaine qui submerge d’émotions celui ou celle qui s’offre sans condition. Gorge nouée, éloquence altérée, confusion cognitive, sensations exacerbées, illustration d’un désir ardent d’appartenance. Il n’est pas aisé de s’abandonner aux turpitudes sans issue. La confiance ne se décrète pas elle se mérite et pourtant il faut bien faire montre de courage lors d’une première rencontre. Nécessités d’échanges préalables. Convoiter cette fusion des émotions parfois similaires, souvent complémentaires. Non, dans la douleur ou la servilité mais en une authentique allégeance accordée ou toutes les lubricités, mêmes les plus subtiles, s’y expriment avec naturel, aisance et harmonie. Force et faiblesse parfois alternatives dans cette atmosphère, incarnation de notre imaginaire où vacillent les lueurs de notre lucidité. Je et jeu, interdits ? Tourments. Accord d’humilité et d’humidité. Parfois même, au travers des travers, urolagnie , source aux flots qui abondent. Verse et déverse. Le yang s’abreuve du Yin pour conserver en lui ce précieux champagne. Nul besoin pour elle qui se repaît de l’élixir séminal, si ce n’est par ondologie. Ne pouvant se soustraire des emprises dont nul lien est visible. Excitantes perversités des esprits créatifs. Variété des incongruités. Abuser les plaisirs, au gré de tours et détours des plus profonds. Explorer le champs des possibles charnels, sensuels, sexuels et émotionnels. Se baigner ainsi dans les O troubles.

Par Ys - Publié dans : divers
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Jeudi 14 août 4 14 /08 /Août 16:40

" Femmes, trop longtemps dévoyées dans les morales et les préjugés, retournez à votre sublime instinct " (1). Vos désirs, qui touchent la part la plus intime de votre être, sont profondément universels. Ne demeurez pas à l’orée de vos envies, la tempérance est une perversion. Cessez de libérer votre vie fantasmatique, en jouant avec les images érotiques. Vous dérivez sur les rives de l’irréel. L’épanouissement par l'enrichissement de vos sensations et de vos émotions, plus que la plénitude de votre imaginaire. Dissipez la frustration de vos désirs refoulés. Retrouvez votre équilibre par la découverte et l’exploration de vos propres possibilités de plaisirs, y compris en des errances érotiques. L’ange déchu se cache-t-il toujours dans les détails ? Laissez vos sensations démesurées, qui vous assaillent, s’exprimer. Prenez la liberté de désirer, galvanisée par la pluralité des situations. Que chaque instant brûle dans votre chair qui en réclame encore. Sublimer votre générosité en des échanges si intenses, peu importe les paradoxes ou incongruités. Divaguez, en confiance, dans l’incertain. Ceci n’est pas si facile mais ô combien jouissif. Baignez-vous dans " l’eau des hommes émus " (2) afin de vous immerger dans cette jouvence aérienne de la passion. Nul paradoxe ou contradiction qui ne soit naturel ou ne témoignant de la subtilité d’un être. Familiarisez-vous de ces onomatopées dévoilant la complexité ou étant l’expression d’une fulgurance. Cet accomplissement est un impératif de l’inconscient qui doit se concilier avec une certaine vigilance afin que cela ne vous mène au désoeuvrement.

 

  1.  

  2. (1) Monique Wittigins " La pensée Straight "
  3. (2) Danielle " puis la vie "
Par Ys - Publié dans : mes reflexions
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Mardi 12 août 2 12 /08 /Août 17:53

Elle se déhanche, s'avance, se penche
Rousse, provocante, elle te mate, elle te vampe
Toi, tu sais déjà qu'il n'y aura plus qu'elle
Son corps, sa voix qui t'ensorcellent
Tu ne vois pas qu'elle t'épie, qu'elle te guette
Quand, avec d'autres, elle rit aux éclats

Fatale, elle se pâme, t'alarme, te désarme
S'appuie sur ton épaule, s'accroche a tes paroles
Toi, tu crois déjà qu'elle chancelle et chavire
Quand, alanguie, elle frémit et soupire
Tu ne comprends pas qu'elle est
de celles qui charment
Avec leur corps et sans leur âme

Elle se déhanche, s'avance, se penche
Frivole, elle papillonne,
se pose et puis s'envole
Toi, tu sens déjà ton coeur qui se lézarde
Tu donnerais tout pour qu'elle s'attarde
Tu n'imagines pas qu'elle l'épie,
qu'elle le guette
Quand, avec toi, elle rit aux éclats

Toi
Tu ne vois pas le piège
qui fera voler ton coeur en éclats

Par Ys - Publié dans : clip
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Lundi 11 août 1 11 /08 /Août 11:38

Le consentement ? Question d’actualité au regard de la mise en examen pour " agression sexuelle " d’un officier de police judiciaire qui est déjà poursuivi pour viol et allègue le consentement de sa victime, sauf que cet agent de la force publique (censé nous protéger) aurait eu des comportements similaires entre 2005 et 2008.

Dans les relations sexuelles, la question du consentement est à prendre au sérieux. Le critère du consentement est pris en considération par le juge en ce qui concerne les infractions aux mœurs.

Entre époux, la présomption de consentement à l'acte sexuel ne vaut que jusqu'à preuve du contraire (article 222-22 code pénal). C’est pourquoi désormais le viol entre époux est reconnu et condamné. De même " l'accomplissement de l'acte charnel contre toute volonté libre et en-dehors de toute conscience exclut de lui-même l'existence d'une faute et par suite celle d'un adultère " (TGI de Niort, 21 novembre. 1960)

La question revêt également une importance particulière dans les relations qui ne peuvent être qualifiées de " vanilles " notamment SM, d’autant que " Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. " (art. 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 et art. 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme de 1950). Le consentement sera considéré comme nul s’il a été obtenu par violence, tromperie ou erreur sur la personne. Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise (article 222-22 code pénal).

Par ailleurs, celui ou celle qui filme ou prend " plusieurs " photos, y compris sur le registre humoristique, de tel fait se rend complice (alinéa 1er de l’article 222-33-3 du code pénal) même si la personne était consentante. En effet, non seulement ce preneur d’images s’est abstenu de porter secours mais en plus il porte atteinte à la dignité de cette personne. Dans ce dernier cas moins les photos ou films seront télégéniques plus l’atteinte à la dignité sera reconnue.

Pour les zoophiles la question du consentement ne se pose évidemment pas (pour la cour de cassation un animal ne peut être consentant)… et c’est très bien ainsi. Je ne comprends pas les adeptes de telles pratiques. Idem en ce qui concerne les mineurs dont en principe la " majorité sexuelle " est quinze ans. Hélas, ceci n’est pas dirimant pour un pédophile.

Par Ys - Publié dans : mes reflexions
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Vendredi 1 août 5 01 /08 /Août 19:27

Par Ys - Publié dans : Mes compositions
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Mercredi 23 juillet 3 23 /07 /Juil 19:33

Femme entre deux âges, fébrile à la porte de l’éveil, souhaite libérer ses désirs secrets, trop longtemps étouffés. Ses pensées abondent en vagues sans reflux, envies furieuses de vivre où les certitudes s’opalisent. Les jours brûlent sa patience. Elle veut se délivrer dans la démesure, goûter, en toute innocence, aux fantaisies de l’autorité et de l’abandon. D’injonctions en ultimatum, sans repère, sans prélude, elle porte son dévolu sur ce noble de cœur qui n’est pas persuadé de son excellence.

Soumis à vos intransigeantes humeurs, gorge nouée, je me laisse donc assujettir par le feu de vos insensées envies. Propos osés, quelque peu indécents et provocateurs m’invitent à prouver mes capacités d’abnégation pour satisfaire vos moindres désirs. Aucune fessée, pince, cire, bondage ou autres rituels ne sont de mises tant ils ne relèvent pas du cérébral ou si peu. Soumission mais pas masochisme. Nul travestissement, ce n'est pas mon genre. Ni fétichisme, si insipide. Ma nudité offerte à vos nouvelles compositions. Position sacramentelle, derrière cambrée, inspection humiliante pour vous assurer de ma coutumière propreté et de l’absence de toute pilosité. Découverte soudaine d’un nouveau plaisir, douce caresse anale par votre langue oblongue. Préliminaire aux stimulations hédoniques de ma corolle plissée. Exploration, exploitation, expérimentation par un, deux puis, lentement doucement, trois doigts. Ondulant, gémissant, Vous gagnez patiemment chaque millimètre et enfin votre main impertinente. Fist impromptu (qu’il ne faut abuser). Mon être, en feu et pris, se courbe. Ma tête en arrière Vous cherche pour caresser votre visage de ma joue. Je suis en transe. Vous, ainsi, enjouée en moi. Emois de vos singulières tribulations. Par votre autre main, Vous flattez de sa belle dimension ma hampe gorgée d’excitation. Du bout d’un doigt, Vous recueillez le liquide incolore qui goutte de mon sexe et le portez à ma bouche. Troublé par vos incongrues exigences, je me prête à vos autres scénarios, insolites, lubriques, et excitants. La force est féminine. Vous prodiguant milles sucreries à des moments, en des lieux des plus insolites par des positions les plus extravagantes. Vous débordez d’imagination. Objet de mains bohèmes, Vous me partagez à vos amies. Seins dérobés, caressés, sexes dénudés, généreux, magie de l’indécence. Ouvrent la bouche et embouchent. Mon corps, surtout en intimité, brûle de vos orages, de la révélation de vos mystères, auxquels je me laisse ravir. Jeux de conquêtes au gré de vos pulsions primaires, en toute désinvolture. Situations non conventionnelles m’étant en exergue la tensivité de nos esprits. Dépassement de soi, épreuves et preuves de mon attachement à votre personne sans autre chaîne. Tous ces vices provoquent des plaisirs intenses. Douces récompenses, le contact de mes lèvres sur votre peau. Mon désir reprend son envol au toucher de votre chair lactescente, à vos senteurs, à votre saveur, à votre resplendissance.

Nos corps s’épousent en dérive. Vos invitations à mes faveurs me laissent supposer une maîtresse qui renonce volontairement à sa puissance pour me faire roi. Consentements charnels, passations de pouvoir. Signes de ma liberté. Equilibre de tendances opposées, dans cette attitude expire la belle héroïne. O lustrale, mes yeux plongés dans les tiens comme une porte ouverte sur ton âme je t’accueille.

Un bandeau de soie noir sur tes yeux. La nuit descend en toi éveillant tes anges érotiques. Je m'approche de toi afin de m'imprégner de ton odeur. Comme à l'accoutumée, je t’avais interdit de te parfumer. J'aime sentir les effluves naturels qui émanent de ton corps. D’une pression sur tes reins, je te guide. Je te fais connaître ses liens qui te libèrent. Vision saadienne idyllique. Te voilà mienne. Silence imposé. Offerte, impuissante, affolante. Je suis Maître de tes sens et de ton destin. De toi je m'écarte ! Ton visage suit ma présence, et ne saisit que mon absence. Pas un bruit, pas un son, le temps se suspend. Tu ne sais plus où tu en es, ni qui tu es. Indescriptible appréhension associée à la confiance que tu m’accordes. Un flot de pensées te submerge. Le creux de ton ventre  frémit sans que tu puisses le contrôler. Tu sens mon souffle chaud, et profond s’approcher ! Mes mains effleurent ta peau, de tes frêles épaules à tes seins. Tétons durcis, pointant fièrement, que je mordille. Soudain tressaillement. Mes mains glissent à l’intérieur de tes cuisses écartées, tu en frémis d'extase et de bien être. Tes nymphes perlent de plaisir. Mes doigts allant encore plus loin, chercher le plaisir plus en profondeur, faisant jaillir une fontaine de rosée. Mes lèvres, attirées par ton essence aux infinies nuances, gagnent ton entrejambe. Ton fruit s'agite sur mes papilles. Tu te dilues en moi. Il y a naufrage en ta demeure. Montée qui te submerge, ta respiration s’accélère. Tu imploses. Ta chair animée avive mon ardeur. Entravée, tu ne peux te soustraire à ma lubricité. Ma langue s’immisce entre tes jolies fesses afin de lécher ce trône adoré de l’impudeur. L'entrée est fermement obturée. Les plis de fermeture sont doux. Dans ta vallée des ombres, tes ambiguës latences se ravivent. Confusion en tes émotions. Echange de délicieux procédés. Les lèvres gonflées de ta flore avide expriment une certaine impatience. Ton corps me réclame, se cambre. Je t’impose ma virilité et ma domination naturelle, en toi. Emprise de volupté, corps lové, mille fois sublimé. Le plaisir envahit ton intimité. Addiction érotique.

 

Copyright©Tous droits réservés - Ys 2008 - Texte déposé n° AMM2578

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Lundi 21 juillet 1 21 /07 /Juil 16:41

 

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présentation



"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)

Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?


ici textes déposés © Ys
protégés sous peine de poursuite

Quelques photos proviennent d’Internet. Si certaines sont les vôtres, veuillez me contacter, je les retirerai immédiatement ou indiquerai vos références

..

Que mes écrits reflètent avec exactitude ma personnalité débauchée, tendre, et…

 

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