Vendredi 21 novembre 5 21 /11 /Nov 22:00

Au premier instant il y a la vision, au second l’odorat, au troisième le toucher, au quatrième le goût et au cinquième l’ouïe. Si l’aspect physique est souvent à l’origine de l’attention accordée, l’odeur peut être une irrémédiable répulsion. (Si elle n’est pas une prédominance, elle est l’essence, ciel !) De ceux-ci découleront le désir du contact et une certaine appétence qui produiront quelques effets se traduisant parfois par une expression vocale, non contenue, de la jouissance.

 

L’exaltation de ces cinq sens n’est pas l’apanage d’une unique personne. En cas de permanence de la situation, cela conduit à la monotonie. Le charme, si indéfinissable dont l’intelligence ne me semble pas exempte, a un pouvoir de séduction plus important et plus pérenne que la beauté mais ne garantit pas pour autant la stabilité. Cette attirance doit, sans cesse, se renouveler car la lassitude guette. La variété des pratiques sexuelles peut satisfaire ce besoin de diversité. En succession de légèreté et d’animalité, si la vigilance et le respect sont garantis, alors cette souplesse d’esprit, qui s’exprime en ces choix libidinaux ne peut être sujette à l’opprobre.

Par ailleurs et considérant la nécessité de se prémunir contre toutes MST, la pluralité de partenaires, successifs ou non, est-il un risque à prendre ? Cette intermédiation menace potentiellement le couple. Bien que la quantité ne vaille pas la qualité, la multiplicité comporte quelques attraits dont il est au demeurant difficile de résister.

 

 

L’équilibre est toujours instable pour prolonger une passion, soit elle est entretenue par l’exploration de prodigieuses, vertigineuses et sensuelles habiletés sexuelles en délire, nul con par raison, soit elle trouve son origine en une autre personne, ou, soit elle se meurt pour se transformer en simple affection. Il paraît illusoire de croire à la pérennité de ces moments que l’on voudrait pourtant poursuivre à l’infini.

Par Ys - Publié dans : mes reflexions
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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 18:29

La prostituée qui va avec un homme pour gagner de l’argent ressent très rarement du plaisir. Elle laisse croire au client qu'elle est amoureuse, ou tout au moins qu’elle apprécie ses funestes plaisirs. Je ne jette pas l’anathème sur celles qui s’adonnent à de telles pratiques dès lors que c’est par contrainte ou extrême nécessité. Au contraire j’ai un sentiment de compassion dont émergent mes cris d’orfraie.

En ce qui concerne les dominantes vénales j’éprouve une exécration certaine, en cas d’absence de contingences difficiles qui justifieraient cette activité lucrative. Pire encore, ce qui m’insupporte, précisément dans cette hypothèse, est qu’elles profitent, plus que les premières, par un moindre investissement personnel, de l’aridité érotique, de la misère sentimentale ou/et du désoeuvrement sexuel de leur client. Mes propos n’étant pas de dire que les soumis sont ainsi. Ceci me semble caractéristique seulement s’ils paient pour ces instants mystifiés, car non réellement partagés.

Par de vicieuses cupides, sombres beautés à l’âme fausse et traîtresse, tant de fadeurs en présence, le corps est instrumentalisé aux bénéfices. Si ce n’est la cupidité, alors cette monétisation délibérée de ses charmes n’est elle pas une valeur ajoutée à ce nécessaire reflet de soi venant d’autrui, comme pour se rassurer ?

 

Si l’argent est un moyen de séduction accepté, alors peu de valeur à le corps et l’esprit de ces femmes. Bien sûr ces hommes, en détresse, sont les victimes volontaires de ces communications spéculatives et de ces perverses stratégies. Cela s’apparente, aussi, à une juxtaposition temporelle et spatiale de deux égos. Pour plaisanter, je dirais que le con et la verge se disputent une vaine morale.

Par contre, si telle ou telle variante sexuelle est un mode de vie ou une activité ludique dont l’aspect pécuniaire en est absent, et, que cette relation ne conduit pas à la dépersonnalisation ou à une déstructuration de l’être, alors je partage cette recherche émotionnelle, y compris dans le " Sarashi ". Il est certain que la notion de danger possible rend l’expérience forte, mais son absence est préférable car elle permet de lâcher prise et de s’abandonner, en toute confiance, d’où le choix porté à la D/s plus qu’au SM.

Les processus sont multiples pour parvenir à une intensité émotionnelle. Le summum étant la générosité en libération dans un enjeu caritatif de l'expérience pour parvenir au ressentit du flow. La connaissance de cet état conduit à une douce addiction. Plus que dominer ses émotions, se laisser porter par elles. Peu de personnes sont en capacité d’offrir de tels instants et surtout de les réitérer cela demande attention, écoute, maîtrise, et surtout mériter cette nécessaire confiance.

Par Ys - Publié dans : mes reflexions
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Mardi 18 novembre 2 18 /11 /Nov 12:56

Ouvrez sur moi vos yeux si langoureux et avides. Osez vous dénuder dans un jeu érotique que je vous remercie tout entière. O combien vos charmes peuvent perturber la paix de mon âme, que mes mains vous habillent de caresses. Par la chaleur de mes soupirs, faire fondre cette glace si rigide qui emprisonne vos extravagances. Il n’y a que de pieuses obscénités dont l'obsession étreint. Au bordel des muses et branlement du monde, des désirs en frémire  à des plaisirs en gémir. Quelle intense émotion d'affronter un désir que l'on craint. En volte-face, porter les excès sexuels à leur comble. Plus que le plaisir des excès, les excès du plaisir. Une obscénité en polymorphisme sexuel qui ne brise la pureté. Accomplir ce principe apodictique, métamorphoser notre amour humain en érotisme divin. Réalisations d’utopies par nos débauches les plus effrénées sans dissocier la chair de l’esprit. Corps, âmes et émotions sont la configuration triadique de l’art d’aimer. Tant de routes à suivre, tant de jouissances à quérir. Ma langue s’agite, s'immisce, complice, satisfaisant vos caprices. Con, corps, dansent. Postures en invitations érotiques, je m’appesantis en vos fentes et vos raies en jeux gracieux. Paradoxe de l’amour, une introduction en conclusion, attentions inachevées, renouvellements jusqu’à ce que l’apaisement succède. Nos sexes en indivision nous mènent ainsi à l'ataraxie.

 

Copyright ©Tous droits réservés Ys - 2008 texte déposé n° WVM 9652

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Lundi 17 novembre 1 17 /11 /Nov 14:53


The principles of lust... Are easy to understand
Do what you feel... Feel until the end
The principles of lust... Are burnt in your mind
Do what you want... Do it until you find Love...

Procedamus in pace
In nomine Christi, Amen...
Cum angelis et pueris, fideles inveniamur
Attollite portas, principes, vestras
et elevamini, portae aeternales
et introibit Rex Gloriae
Svice, svice, tek sto nije

The principles of lust... Are easy to understand
Do what you feel... Feel until the end
The principles of lust... Are burnt in your mind
Do what you want... Do it until you find Love...

Procedamus in pace
In nomine Christi, Amen...
Cum angelis et pueris, fideles inveniamur

Sade, dit moi...
Sade, donne moi...
Sade, dit moi...
Hosanna...
Sade, donne moi...
Hosanna...
Sade, dit moi...
Hosanna...
Sade, donne moi...
Hosanna....
Sade, dit moi...
Hosanna...


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Samedi 15 novembre 6 15 /11 /Nov 10:58

En matière de harcèlement sexuel, la valeur protégée est la liberté sexuelle.

Ainsi, le juge tiendra compte de la négation du désir de la victime. Inversement une manifestation de consentement libre et l’absence de pression ne permettra pas de qualifier cette infraction. Le puritanisme n'est pas érigé en force de loi.

Suivant la directive européenne n° 2002/73/CE, il y a
harcèlement sexuel lorsqu'"un comportement non désiré à connotation sexuelle, s'exprimant physiquement, verbalement ou non verbalement, survient avec pour objet ou pour effet de porter atteinte à la dignité d'une personne et, en particulier, de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant" (art. 1er, 2).

Ce délit d’harcèlement sexuel est défini, à la fois dans le Code pénal ( art. 222-3333 et 222-44 -1°), et dans le Code du travail (art L 122-46). Ceci démontre que l’infraction ne se limite pas au milieu professionnel pour être condamnable, elle recouvre tous les champs de la vie, y compris privé. 

Cette infraction sexuelle est constituée suivant le Code pénal lorsque le critère de l'absence ou de l'existence d'un consentement, à avoir des relations sexuelles qui s'entend de l'usage ou du non-usage par l'agent de violence, contrainte, menace ou surprise, est établi par un faisceau d’indices.

Si le harcèlement sexuel a lieu sur le lieu de travail il constitue une faute grave de l'auteur justifiant son licenciement immédiat (CA Dijon, ch. soc., 4 sept. 2003 ) il constitue une faute grave de l'auteur justifiant son licenciement immédiat et permet à la victime d'agir en responsabilité contre l'employeur si celui-ci, bien qu'averti, n'a pris aucune mesure (CA Paris, 22e ch. C, 2 sept. 2004 ). Bien entendu, une condamnation pénale pourra s'y ajouter.

La charge de la preuve n’est pas entièrement dévolue à la victime. Celle-ci doit uniquement "établir, de manière précise et circonstanciée, les faits qui permettent de présumer l'existence d'un harcèlement" (Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002). 
 Ensuite c’est à la personne incriminée d’apporter les éléments de défense tentant à prouver qu’il n’y a pas de harcèlement sexuelle. En fait c’est le juge qui va collecter ces éléments notamment par des témoignages, indices concordants ou aveux car il y a très souvent absence de preuve. Compte tenu de cette difficulté les preuves peuvent être dérobées par exemple écrits ou enregistrements.

Les manifestations possibles du harcèlement peuvent s’exprimer sous forme de chantage. Ont été classé dans ce champ : les promesses de promotions, de meilleures conditions de travail ou autres avantages en échange de rapports sexuels (Cass. crim., 20 nov. 2002, n° 02-81.635) ou les menaces de licenciement ou de renvoi, les propos grivois, des attouchements déplacés, les sollicitations graveleuses par téléphone ou par courriers électroniques ou papiers. Des cadeaux peuvent également caractériser le harcèlement comme des sous-vêtements. 

Au demeurant les expressions, même maladroitement réitérées, d'un sentiment amoureux, d'un désir que l'accusé espère partager ne seront pas sanctionnées. De même que main ou pied effleurés, déclarations d'amour, regards langoureux, propositions d'embrasser sur la bouche, revue pornographique posée sur un véhicule (CA Douai, 10 septembre 1997). Je souligne que les termes effleurées ou propositions ne sont pas à confondre avec touchées ou contraintes. Autre exemple : une invitation à une soirée échangiste n'est pas condamnable, dès lors qu’elle n’a pu se réaliser qu'avec le consentement de la prétendue victime venue librement. (CA grenoble 7 juillet 2000)
.

Je condamne avec force le harcèlement moral, c'est pourquoi il m'est apparu nécessaire d'aborder ce sujet en précisant le champ de qualification de cette infraction pénale qui n'est en rien liberticide dans le domaine sexuel dès lors qu'il y a consentement sans dol, forfaiture ou autres stratagèmes.

Par Ys - Publié dans : Effroi et froid
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Mercredi 12 novembre 3 12 /11 /Nov 14:24

Aucun fleuve n'est en capacité d'éteindre le feu de l'Amour. Bel Adage qui souffre de la réalité car la passion amoureuse ne résiste pas à l’épreuve du temps. Pour conjurer ce sort chacun(e) se veut être de plus en plus désirable. La transparence de l’âme est essentielle, mais insuffisamment à nos yeux. Alors, la séduction par l’artifice y prend une place prépondérante. Pourtant, le nu est le plus charmant vêtement. Cette parure naturelle, que fit le créateur à la femme, est une œuvre épurée. Pour capter nos regards, manipulatrices qui nous contrôlent par leurs charmes, jouant de leurs tenues, les femmes éveillent la part animale de l’homme. Nul besoin de parole de séduction, elles offrent aux regards avec parcimonie leur beauté et leur grâce. Leur choix vestimentaire est le témoignage et l’empreinte d’un tempérament, ou la prédisposition du présent. Par leur apparence, elles expriment leurs espérances et rendent sensible toute leur sensualité érotique. Par des espaces ajourés, en affirmation de leur féminité, merveilleuses révélations parcellaires qui sont capables de causer les plus grands désordres en nos esprits, elles nous narguent de leurs charmes. Saillantes, reins cambrés, fesses enserrées, elles soulignent, avec élégance, la singularité de leur silhouette, prélude à l’exacerbation d’autres sens. (Bien sûr, il faut que le corps si prête sinon le ridicule guette.) Les parures du désir sont multiples. Sous un voile arachnéen, les belles félines nous emportent dans nos insatiables passions. Les frêles ornements, signifiant l'accès à la féminité, rendent volubiles nos pensées licencieuses, qui se fondent et se perdent dans la nature féminine. Y compris pour moi-même, alors même que je considère que les habits de lumière, révélant la pâleur natale inondante, dérobent une beauté obstinée amplement suffisante. Les Grâces sont nues, leur corps ardent de volupté parfaite, leur beau cul de marbre et ce fil amant soulignant leur doux fruit, ne nécessitent aucun embellissement pour nous faire défaillir en leurs plaisirs infinis. Cependant ces frivolités portent nos pensées jusqu’à vous, plus que vers une autre.

 

Pour éviter toute ambiguïté :  Eva n’est que sur la photo où est inscrit son prénom

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Lundi 10 novembre 1 10 /11 /Nov 15:22

Sa vie, en si petits espaces incomplets, ne lui offrait que des plans fragmentaires du champ du possible de l’indéfinissable, de l’inexprimable. Douloureuse et réelle, fut sa prison. A présent, en perpétuelle recherche d’esthétisme, d’érotisme et de sensualité dans une relation d’appartenance, de possession, séditieuse, elle est en devenir de moi. Devenir, c’est se transformer. En ce monde enchanté de ces vices, elle est épanouie, joueuse, heureuse. BCBG, vêtue d‘un tailleur, (j’adore) en dessous une tenue si ténue, avec prestance elle laisse apparaître de façon avantageuse ses galbes. Le plus sage et le plus vil se trouve en soie. Par delà les bienséances, elle exprime la sensualité, la grâce, l'élégance, le désir et la beauté. La beauté est un concept qui nous est tellement familier qu'on lui prête, trop souvent, une valeur universelle. Pourtant, ce ne sont pas, toujours, les plus belles qui nous font le plus vibrer.

Pour elle, le masochisme et le sadisme n’y ont pas de valeur. C’est plutôt le dépouillement accompagné de mots dits blues. Celui qui possède le kshatra, (pouvoir) qu’elle lui a accordé, la prend comme une offrande, à l’écoute de son corps, de ses émotions, quel que soit le stade des âçrama (le quatrième étant le renoncement). En fait, qui a réellement le pouvoir celui qui en bénéficie ou celle qui peut unilatéralement reprendre toute liberté ? Pour l’heure, son abandon dans la sensualité est son seul recours. Le silence l’installe dans l’attente, l’incertitude. Elle ne laisse transparaître qu’une constance stoïque, inhérente à la confiance placée en moi. Elle ne souffre d’aucune exigence, seule l’envie de se donner. Nue, son corps n’est qu’harmonie. Nulle indécence, tout est beauté.

J’affirme mon hégémonie sur ses sens et son esprit. Les caresses de mes mots font place à celles de mes mains. La kajira n'est pas qu’orifices, chacune des parcelles de son corps suscite un cortège de passions. En métaphore pétrarquisante, c’est un modèle de l’oblation, fière de se sentir désirée. De mains flatteuses en substituts phalliques, je dompte, d’une rare intensité, la sévère vertu en odieuse luxure. Transcendée, comme un fruit mur, prête à se fondre en ma bouche qui investit ses secrets. La chaleur équatoriale révèle les tensions de son bas ventre, fournaise en sa coulée. Mon fier chibre, dressé au vent de ses soupirs,
plonge doucement dans son océan de chaleur. Son corps entier fusionne avec moi.

Paradoxalement la kajira en nadu, féline et impétueuse, enjôleuse et destructrice, lascive et puissante, est le symptôme de l'homme, dans toute cette perplexité dont il se sent et se sait aliéné.

 

Copyright ©Tous droits réservés Ys - 2008 texte déposé n° WVA 1033

Par Ys - Publié dans : ma prose... sensuelle
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Dimanche 9 novembre 7 09 /11 /Nov 21:16

Ce " Vous " lu et ce " tu " tu

Un " tu " sans Vous ce n’est plus Vous

Si tu l’avoues, alors à Vous c’est le " tu " que je tus

Je me voue à Vous

Mais qui du " tu " ou du " Vous " s’est tu ?

Le sais tu ? 

Têtu mais le tutoiement, s’il ment qu’en est-il du vouvoiement ?

le " tu " à vous, c'est avouer que le tord tue

Entre le " tu " et le " Vous ", ce délire me tue

 

Copyright ©Tous droits réservés Ys - 2008 texte déposé n° VVU 7534

Par Ys - Publié dans : humour
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présentation



"Les pires ennemis des femmes ce sont ceux qui les adorent, ceux qui les mettent sur un piedestal. Car sur un piedestal c'est difficile de bouger." (Benoite GROULT, interview)

Alors comment puis-je faire puisque j'adule la femme ?


ici textes déposés © Ys
protégés sous peine de poursuite

Quelques photos proviennent d’Internet. Si certaines sont les vôtres, veuillez me contacter, je les retirerai immédiatement ou indiquerai vos références

..

Que mes écrits reflètent avec exactitude ma personnalité débauchée, tendre, et…

 

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